Un maire sur deux ne se représentera pas en 2020. 50% qui jette l'éponge, c'est beaucoup. Plus les communes sont petites, plus ce pourcentage augmente. Après le congrès des maires et en plein mouvement des gilets jaunes, on débat du "blues des maires" dans "Dimanche en Politique".
"Lassitude", c'est le mot qui revient le plus quand on discute avec les maires, surtout ceux qui gèrent de petites communes.
La coupe est pleine, coincés entre les exigences de leurs administrés qui, même à la campagne, veulent des services comme en ville et l'Etat qui leur charge la barque : loi Notre, intercommunalité, baisse des dotations, suppression de la taxe d'habitation... Rien ne va plus !
Comme pour le mouvement des "gilets jaunes", on voit que le fossé entre campagne et ville s'agrandit. Pourtant, tous disent leur satisfaction d'être au service de la population, de servir à quelque chose, de mener à bien des projets...
On en débat ce dimanche avec les invités de Catherine Eme-Ziri :
- Christelle Clément, maire de Gy, vice-présidente de l'association des maires ruraux de Haute-Saône et vice-présidente de la communauté de communes des Monts de Gy
- Grégoire Durant, maire de Dampierre, vice-président de l'association des maires du Jura et vice-président de la communauté de communes de Jura Nord
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