Fiche programme

Résumé

Dans le jardin, Youpi est en train de jardiner avec Bisou et Chocotte. Soudain, de gros nuages bas assombrissent le ciel, des rafales de vents surgissent et les oiseaux cherchent refuge. Youpi donne l’alerte : une tempête se prépare ! Vite, il faut se mettre à l’abri ! D’autres Moodz qui jouaient dans le jardin se dépêchent de rentrer. Une fois dans la maison, les Moodz se réfugient dans leurs chambres pour se sentir en sécurité. Bisou s’inquiète, Chocotte n’est toujours pas rentré... Bisou fait un dernier tour dans le jardin et s’aperçoit que Chocotte a eu peur et est resté près de la cabane de jardin. Voilà le vent qui se lève vraiment ! Vite, Bisou aide Chocotte apeuré à rejoindre la maison. Cette fois, la tempête est vraiment là : la maison craque et tremble ! Soudain, les lumières s’éteignent et l’ascenseur ne fonctionne plus ! Bisou et Chocotte sont coincés au rez-de chaussée. En plus, avec le bruit de la tempête, les autres Moodz ne les entendent pas et les croient bien à l’abri dans leur chambre (Chocotte et Bisou partagent la même chambre). Chocotte et Bisou se sentent submergés par la peur, ils n’ont jamais vécu une tempête ! Que faire ? C’est alors que Bisou se rappelle combien un câlin peut être rassurant et il prend Chocotte dans ses bras. Là, dans les bras l’un de l’autre, ils ont l’impression d’avoir trouvé un abri. Les amis sentent leur angoisse retomber en partie. La Maison explique à quel point trouver refuge dans les bras de quelqu’un que l’on aime permet de se calmer dans une situation difficile. D’ailleurs, voilà que la lumière se rallume et l’ascenseur s’ouvre. Les deux amis se précipitent vers l’ascenseur pour rejoindre l’étage. C’est alors qu’une grosse bourrasque de vent ouvre la porte extérieure et entre dans la maison. Chocotte se retrouve déporté dans un coin du salon alors que Bisou réussit à prendre l’ascenseur ! Quand Chocotte se relève, le vent souffle à l’intérieur du salon, balayant les objets et faisant claquer la porte de façon inquiétante. Depuis la balustrade de la mezzanine, Bisou crie à Chocotte de venir le rejoindre. Oh non, les lumières s’éteignent à nouveau et l’ascenseur est bloqué... La force du vent est telle que Chocotte ne parvient pas à refermer la porte. Seul au milieu du salon sens dessus dessous, Chocotte se sent à nouveau submergé par l’angoisse : et si cette tempête ne s’arrêtait jamais ? En plus, Bisou n’est plus là pour partager un câlin rassurant. Mais depuis la mezzanine, Bisou explique à Chocotte que quand on n’a personne, on peut se faire un câlin à soi-même, ça marche aussi ! Rassuré par la présence de Bisou, Chocotte pose ses bras sur ses épaules. On passe dans le monde intérieur de Chocotte et c’est la voix de Maison qui le guide. Même dans les pires situations, il est possible de se créer un abri. Chocotte commence par frotter ses paumes de mains l’une contre l’autre. Puis, il pose chaque main sur son épaule opposée comme s’il se faisait un hug et les descend doucement jusqu’à ses coudes. Chocotte répète ce geste plusieurs fois tout en répétant : je suis calme... je suis en sécurité... je garde espoir... Alors qu’il répète ses mots, c’est comme si Chocotte construisait un abri en lui-même pour se protéger de la tempête. Et petit à petit, l’angoisse fait place à un sentiment de calme et d’espoir. Chocotte explique à Bisou que, malgré les bourrasques qui continuent à tourner autour de lui, grâce au câlin, c’est comme s’il avait réussi à se construire une protection invisible. Et là, voilà justement que le vent commence à se calmer. Les nuages s’éclaircissent et le soleil revient... Le vent retombe et on entend même un oiseau chanter ! Les Moodz sortent de leurs chambres : la tempête est passée ! On retrouve les Moodz qui inspectent le jardin. La tempête a fait quelques dégâts