Fiche programme

Résumé

Nono, Furax et Chocotte se tiennent devant un ensemble de rondins de bois attachés par des cordes au bas des troncs d’arbres en orée de bois (sorte de « baby parcours » à ras d’herbe). Furax est enthousiaste : ça a l’air amusant ! Inquiet(e), Chocotte remue les cordes pour s’assurer qu’elles soient bien tendues : ça va pas casser, au moins ? Furax sourit : mais non ! C’est fait exprès pour marcher dessus ! Chocotte fait de gros yeux : c’est quand même un peu haut… Ça fait peur… Pour Furax, quand on a peur, on fait plus rien… Chocotte demande à Nono si le parcours ne lui fait pas peur. Avant que Nono puisse répondre, Furax rit en donnant une petite claque amicale dans son dos : impossible ! « Nono n’a peur de rien ! Pas vrai ? » Nono, en son for intérieur, n’en mène pas large, mais assure à Chocotte que ça ne craint rien. La peur, c’est pour les minus ! La Maison remarque que Nono ressent un petit frisson de peur, mais préfère se retenir d’en parler ou de le montrer, refusant l’idée de se sentir apeuré(e) et faible. « Alors, qui est cap’ d’y aller en premier ?! » lance Furax sur le ton du défi. Chocotte préfère retourner dans la maison pour s’équiper de protections en cas de chute. « Minus ou grand, si on tombe, ça fait mal pareil ! »… Nono hausse les épaules, « Moi, j’ai pas besoin de protections ! », puis regarde le parcours. L’appréhension revient, mais Nono secoue la tête pour chasser sa peur, et monte sur un rondin en se tenant à l’arbre. Soudain, ses yeux se braquent vers le sol. Angoissé(e), Nono déglutit difficilement, sa gorge est nouée. A l’autre bout du rondin, Furax dit à Nono de se dépêcher d’atteindre le rondin suivant. Il bouge un peu, c’est rigolo ! Tétanisé(e) et terrifié(e), Nono s’agrippe à l’arbre, les yeux rivés vers le sol. Son cœur bat fort et très vite, ses yeux s’écarquillent… La Maison explique que Nono a le vertige. Nono dit, d’un air faussement détaché, vouloir faire une pause. C’est fatiguant de marcher sur des arbres… Son ami(e) lui sourit : « Tu sais, moi quand j’ai peur je regarde devant moi et surtout pas en bas. » Nono réaffirme ne pas avoir peur et avance un pied quand soudain ses dents claquent, ses mains deviennent moites et son corps transpire. La maison explique que la peur de Nono grandit, mais Nono ne l’écoute toujours pas, pour se prouver son courage. Dans le monde intérieur, Nono court et approche d’un grand précipice alors que des panneaux indiquent un danger, certains clignotent. Il y a même des feux Stop… Malgré tout, Nono continue à courir vers le vide… Sur le rondin, Nono, paniqué(e) avance pas à pas en direction du rondin suivant. Mais ses pieds sont pris de tremblements et le rondin s’agite de plus en plus fort. Nono perd l’équilibre et tombe sur Chocotte ! Les deux ami(e)s se relèvent. Nono, désolé(e), s’excuse. Chocotte n’a rien, revêtu(e) d’un drôle d’attirail de protections en tout genre (note : les protections sont des éléments du quotidien détournés type coussins, passoire, etc). Furax demande à Nono si ça va, Chocotte ajoute « t’aurais pu te faire mal ». Nono avoue avoir eu peur, mais ne voulait pas se montrer froussard(e). Chocotte lui assure que ça n’est pas le cas. Furax, désolé(e) de ne pas l’avoir compris, lui assure que Nono a le droit d’avoir peur. Chocotte ajoute que ça lui arrive tout le temps, et que ça ne l’empêche pas de faire plein de choses ! La Maison explique que plutôt que de refuser sa peur ou la combattre, il faut s’en faire un(e) allié(e) qui nous aide à ne pas nous mettre en danger. Nono explique avoir ressenti des sensations désagréables, et n’a pas du tout envie de les revivre. Chocotte les connaît bien, ce sont des signaux d’alerte : les écouter et en parler permet de se protéger. « Et de faire rigoler les ami(e)s en se déguisant en cosmonaute ! », plais