OPJ - BRIGADE PACIFIQUE - S01

Production

4 questions à...

Bertrand Cohen

Producteur (Terence Films)

 

Quelle est la genèse de cette nouvelle aventure pour Terence Films ?
Bertrand Cohen : Depuis des années, nous avions une envie artistique de traiter de personnages incarnant l’ordre, en plaçant la caméra à hauteur d’homme ; une série qui raconterait la vie d’officiers de police judiciaire tant d’un point de vue personnel que professionnel.
En y réfléchissant avec France Télévisions, la série quotidienne nous est apparue être la meilleure des formes de narration pour aborder la vie quotidienne de ce groupe d’officiers. OPJ Pacifique Sud est centrée sur quatre enquêteurs qui, s’ils ont des responsabilités immenses dans l’exercice de leurs fonctions, veulent comme tout le monde réussir leur vie : les flics aussi ont une famille…

Vous avez choisi de tourner OPJ Pacifique Sud en Nouvelle-Calédonie. Pourquoi le choix de ce territoire ?
B. C. : Tous les départements et territoires d’Outre-mer sont une richesse pour la France. Ils sont en effet uniques dans leurs cultures, leurs traditions et leurs mixités. À la fois séparés géographiquement et constitutifs de notre socle commun, les territoires ultramarins sont pour nous des terres de fiction formidablement intéressantes.
Plus personnellement, nous avons avec Stéphane un lien fort avec le Caillou, un territoire sur lequel nous avions tourné cinq saisons de Foudre pour France 2 et dont on nous parle encore. Nous avions aussi la conviction que la Nouvelle-Calédonie pouvait offrir un théâtre d’enquêtes originales du fait de son histoire et de sa population. Elles nous emmèneront d’ailleurs dans des univers très différents : la ville de Nouméa, les ranchs et les rodéos, les tribus kanaks, les éleveurs en brousse, les mines de nickel…

Parlez-nous du choix d’écriture de la série ?
B. C. : La saison 1 traite de dix grandes affaires criminelles sous deux formats : une version de 50 x 26 minutes destinée à une diffusion quotidienne et une version « prime » plus resserrée en 20 x 52 minutes. Il y a aussi un gros volet transmédia qui accompagne le projet et qui permettra au public de prolonger l’expérience sur les réseaux sociaux, en parallèle de la série premium. Sous la direction d’Eugénie Dard, ce sont cinq auteurs qui ont écrit la série dans sa globalité.

Quel regard portez-vous sur les personnages d’OPJ Pacifique Sud ?
B. C. : Les quatre personnages existent par les textes, par la mise en scène, par le montage, mais aussi et surtout par l’interprétation des actrices et des acteurs qui les incarnent. Ils ont su leur insuffler une humanité touchante, des flics parfois trop durs et souvent fragiles, cabossés mais debout, pleins d’envies et de doutes. J’aime le travail collectif et l’agrégation des talents qui ont su créer ces personnages pleins d’espoir en la nature humaine.

Bertrand Cohen

Contacts presse

Sabine Michel
Responsable projets et actions de communication Guadeloupe la 1ère