La réputation de génie du mal d’Hitler n’est plus à démontrer. Homme le plus souvent charmant avec son entourage, irascible avec ses généraux, soucieux du bien-être animal alors qu'il fait massacrer des millions d'êtres humains sans état d'âme, l’ambivalence d’Hitler est au cœur de la réflexion de ces deux nouveaux opus. En s'attachant aux pas du dictateur, dans ses apparitions publiques comme dans sa sphère privée, Isabelle Clarke et Daniel Costelle éclairent d'un jour nouveau le chef de guerre, parfois visionnaire et inspiré, souvent impulsif et buté, qui a mis à genoux la France en quelques semaines, et ordonné les pires atrocités sur le front de l'Est, au détriment de l'efficacité tactique. Cette analyse de ces deux fronts, à travers le point de vue d’Hitler, permet aux réalisateurs d’aborder ce conflit sous un angle inédit.
Ces opus sont exclusivement composés d’archives historiques en provenance d’une quinzaine de pays, dont la majorité sont remises en couleur pour la première fois. Marque de fabrique de la série Apocalypse, l'entrelacement d’images d'actualités officielles et d'images amateures, soutenues par des témoignages saisissants, permet au spectateur de se mettre à hauteur d'homme, aussi bien du point de vue des dirigeants que de celui du civil ou du simple soldat.