Moi à ton âge...

« Moi à ton âge… on connaît la suite ! Mais France Télévisions souhaitait lever le voile sur le vrai mystère de cette phrase magique. Non pas savoir que nos aïeuls eussent été plus sages ou moins facétieux. Ce qu’offre cette série extraordinaire, c’est la possibilité pour les enfants de découvrir que leurs parents, grands-parents et autres aînés étaient des enfants, des vrais, comme eux ! Et savoir qu’ils étaient eux aussi des enfants, c’est très rassurant quand on grandit ! Nous sommes très heureux d’explorer toutes ces facettes de l’enfance sur plusieurs générations, très bien accompagnés par les équipes de production de Monello et en particulier Mathieu Gouriou, le réalisateur talentueux que nous avions découvert dans notre collection En sortant de l’école avec son très beau film Un oiseau chante, d’après Apollinaire. »

Joseph Jacquet, responsable éditorial
Recherche et développement Animation, France Télévisions 

Moi à ton âge…, une nouvelle série pour les 6-9 ans, 100 % création originale française, arrive en exclusivité sur la plateforme Okoo et bientôt sur France 4. Produite par Monello Productions (Max & Maestro, MarbleGen, Rocky Kwaterner), développée par Manuel Meyre et Anna Fregonese, et réalisée par Mathieu Gouriou, cette comédie suit les aventures d’un jeune garçon de 10 ans propulsé dans les années 1950 et 1980. C’est l’occasion de raconter avec humour aux enfants « comment c’était avant » et aux parents et grands-parents de se replonger avec nostalgie dans leur enfance. Une série pour les enfants mais accessible aux parents et grands-parents.

Le concept

À 10 ans, Paul va à l'école, joue aux jeux vidéo, se chamaille avec sa petite sœur, fait de la trottinette free style… bref, un enfant tout ce qu’il y a de plus normal ! Sauf que... dès qu’un adulte lui dit les mots « Moi à ton âge », Paul est aussitôt propulsé à l'époque où son interlocuteur avait lui aussi 10 ans ! Et des occasions d’entendre « Moi à ton âge », il y en a des tas, parce que Paul a une grande famille et des tas d’adultes qui gravitent autour de lui.

Moi à ton âge… c’est 52 voyages de Paul dans les années 1980 de ses parents et les années 1950 de ses grands-parents : quand les téléphones portables n'existaient pas, quand les toilettes étaient au fond du jardin, quand il n’y avait pas encore Internet, etc. bref, pour un garçon du XXI^e siècle : la préhistoire !

Une aventure intergénérationnelle

Bien souvent, les parents se servent de la formule « Moi à ton âge » pour faire un reproche à leurs enfants et dire combien eux ont été des enfants sages et obéissants. Et donc, bien souvent, quand les enfants entendent « Moi à ton âge », ça leur fait lever les yeux au ciel parce que c’est énervant et surtout invérifiable ! Mais, pour Paul, la phrase « Moi à ton âge » marque le début d’une aventure ! Un voyage dans le passé lors duquel il pourra vérifier si les adultes disent toujours vrai, mais aussi découvrir qui étaient ses parents, grands-parents, tante, grand-oncle… à son âge. Et il va avoir pas mal de surprises ! Par exemple, Paul, qui est persuadé que son père est le plus gros rabat-joie du monde, va découvrir avec plaisir que ce dernier était le roi du canular téléphonique quand il avait 10 ans. Il aura aussi bien du mal à croire que sa mère, à l’esprit si rationnel aujourd’hui, était convaincue de la présence d’aliens sur Terre quand elle avait son âge. Et si sa grand-mère Solange, qui prétend que Maurice, le grand-père de Paul, a été le seul et unique amour de sa vie, avait eu un autre amoureux à 10 ans… Même s’il n’est pas toujours ravi de partir dans le passé – les « Moi à ton âge » ne tombant pas toujours au bon moment –, de retour dans le présent, Paul se sentira toujours plus proche des adultes autour de lui. Surtout que pour rentrer dans le présent, Paul doit aider celui qui lui a dit « Moi à ton âge » à résoudre un problème qui ressemble étrangement au problème auquel il était confronté dans le présent. Une bonne manière de comprendre que, peu importe l’époque, les enfants restent des enfants et ont toujours le même genre de problèmes. Paul constate donc dans chaque épisode qu’il ressemble plus que ce qu’il imaginait aux membres de sa famille.

Une comédie sur l’histoire mais sans cours d’histoire

Moi à ton âge... est avant tout une comédie de situation dans laquelle on joue avec le temps. Enfant pur jus du XXI^e siècle, Paul va souvent se trouver décontenancé face aux objets et aux mœurs du passé : « Un fil sur un téléphone ? C’est quoi ce délire ! » ; « Un uniforme pour aller à l’école ? Pas super stylé ! » ; « Une télé énorme en noir et blanc ? Heu, comment on se connecte à Okoo avec ce truc ? »... Et ses amis des années 1980 et des années 1950, qui ignorent d’où il vient, le trouvent souvent bizarre : « T’as jamais vu une cabine téléphonique ou quoi ? » ; « Tu veux mettre un casque pour faire du vélo ? Et pourquoi pas une armure et un bouclier pendant que tu y es ! » ; « Un téléphone qui prend des photos ? T’es trop drôle Paul ! ». Les voyages dans le temps sont donc toujours l’occasion de s’amuser en découvrant des objets ou mœurs du passé et de jouer avec des anachronismes. Paul pourra aussi être témoin de grands événements du passé : le passage de la comète de Haley, le lancement du Spoutnik ou encore de la première fusée Ariane ! 

En plus de lui en apprendre plus sur l’histoire en général, les voyages de Paul vont aussi lui en apprendre plus sur son histoire à lui. Il pourra vivre des moments uniques de la vie de sa famille, comme la première danse entre son grand-père et sa grand-mère au bal du village, ou bien la création d’une fête familiale instaurée par ses arrière-grands-parents ou encore le premier concert en public de son père. Témoin privilégié de la construction de sa famille, Paul tentera parfois d’influencer le présent depuis le passé : « Si jamais tu as un fils, n’oublie pas que les jeux vidéo participent au bon développement de l’enfant » ; « Si jamais tu as un fils, appelle-le Paul » ; « Quand tu auras un fils de 10 ans, ne lui fais pas de bisous devant tout le monde quand tu l’emmèneras à l’école ! »