LA SAINTE VICTOIRE

Xavier Alvarez est un petit architecte d'Aix-en-Provence en recherche perpétuelle de reconnaissance sociale. Il s'est fait tout seul, il prospère mais ne parvient cependant pas à décrocher de gros marchés publics pour assouvir ses rêves de grandeur. Il décide donc de se lancer corps, âme et biens dans la campagne de Vincent Cluzel, le candidat outsider à la mairie, persuadé qu'il lui renverra l'ascenseur en cas de victoire...

À force d'énergie et de ruse, il parvient à discréditer le favori et à faire élire son protégé. Mais leur amitié sincère, nouée dans la conquête du pouvoir, se heurte alors aux limites des intérêts et de l'ambition…

A PROPOS DU FILM

La Sainte Victoire est le deuxième long métrage réalisé par François Favrat, après Le Rôle de sa vie (2004). Ce film signe la première rencontre, sur grand écran, de Christian Clavier et Clovis Cornillac, qui se sont succédés dans le costume d'Astérix.

Christian Clavier explique la façon dont il s'est glissé dans la peau du député Vincent Cluzel : "Je l'ai abordé en essayant d'être le plus proche possible d'une forme de réalité liée au type de milieu dans lequel il vit. Cet homme souhaite mettre certaines idées en application et doit les confronter à son ambition personnelle mais également à la conquête du pouvoir. Il est intéressant de réfléchir à ces choses-là. Cluzel est confronté à un principe de réalité. Je suis toujours intéressé par ce type de personnages en pahse avec la réalité. C'est ce qui fait la qualité de l'écriture de Favrat. Tous ses personnages sont confrontés au réel. Ce ne sont ni des utopies, ni des fantasmes."