Les 20 groupes de danse qui se sont produits cette année au Heiva sont mis à l’honneur sur NC 1ère, avec la diffusion de leur spectacle en intégralité. Le temps d’apprécier ou de réapprécier la subtilité et la richesse du travail des troupes. Une autre manière de vivre le Heiva !
Samedi 27 août : Papara to’u fenua (Hura ava tau)
Papara To’u Fenua a ouvert les festivités avec un spectacle dédié à Vaihihi. Cette source qui se trouvait au centre de la commune de Papara, est aujourd’hui asséchée. Pour ne pas l’oublier, Papara To’u Fenua raconte l’histoire de cette rivière dont l’eau reflétait les rayons du soleil.
Samedi 3 septembre : O Tahiti E (Hura tau)
O Tahiti E a obtenu la 3ème place du concours avec ce superbe spectacle qui nous plonge dans les racines autochtones de notre bonheur. « Intemporel, il dure. Immuable, il perdure. Notre bonheur, il est là »…
Samedi 10 septembre : Te ao uri no Tautira (Hura ava tau)
Te Ao Uri no Tautira se méfie de ce qui est écrit ou dit sur Tautira, la troupe retrouve sa véritable identité en racontant son interprétation du passé.
Samedi 17 septembre : Pupu Tuha’a Pae (Hura tau)
Pupu Tuha’a Pae raconte l’histoire de deux clans qui s’affrontent puis s’accordent pour partager les tarodières qui ne profitaient qu’à une communauté. Une légende des Australes, de l’île de Rurutu, dont les taros sont réputés !
Samedi 1er octobre : Hei Rurutu (Hura ava tau)
Ta’ema est audacieux et courageux mais réussira-t-il à devenir le porte-parole de la mémoire vivante de Rurutu, autrefois nommée Eteroa ? Pour sa première participation au Heiva, Hei Rurutu raconte cette légende du village de Avera.
Samedi 8 octobre : Heikura Nui (Hura tau)
Heikura Nui a choisi de danser ce lien qui nous rattache à la terre. La troupe met en avant la connaissance des anciens polynésiens de la nature et notre éloignement aujourd’hui avec elle.
Samedi 15 octobre : Hura Tahiti Nui (Hura ava tau)
Qui a oublié le flamboyant de ‘Outu‘araea ? Certainement pas Hura Tahiti Nui qui a dédié son spectacle à cet arbre majestueux, tombé un soir de tempête.
Samedi 22 octobre : Hei Tahiti (Hura tau)
Hei Tahiti, 2ème place du concours cette année, a choisi de tourner le regard des Polynésiens vers les vallées et les montagnes. Ils dansent Tamanu, ce chemin, ce plateau, qui mène aux précieuses oranges.
Samedi 29 octobre : Pupu ‘ori Tamarii Vairao (Hura ava tau)
Pour sa première participation au Heiva, Pupu ‘ori Tamarii Vairao a remporté la 2ème place du concours en catégorie Hura ava tau. Et c’est d’ailleurs leur candidate au titre de meilleure danseuse, Tuiana Brodien, qui a obtenu le premier prix. Le groupe a dansé sur une version de l’histoire de Maui telle que transmise par les ancêtres de Vaira’o.
Samedi 5 novembre : Tamarii Mataiea (Hura tau)
Tamarii Mataiea raconte l’histoire d’Aumairea, une beauté légendaire de Maraepau à Mataiea. Derrière cette légende, un message très actuel : inciter la population à ne prélever de la terre et de la mer que ce dont elle a besoin.
Samedi 12 novembre : Temaeva (Hura tau)
Vainqueurs en catégorie Hura Tau l’an dernier, les danseurs de Temaeva ont interprété la préparation et l’accueil des notables selon la tradition ancestrale. Accueil et offrandes, joie et amour, un cérémoniel précis que Coco Hotahota met en valeur !
Samedi 19 novembre : Tahiti ia ruru tu noa (Hura ava tau)
Tahiti Ia Ruru Tu Noa, premier prix en catégorie Hura ava tau, a dansé sur un texte dédié à Hiro et Tanemanu. Une histoire tragique et sanglante dans laquelle il est avant tout question de respect.
Samedi 26 novembre : Hitireva (Hura tau)
Grand gagnant de ce Heiva i Tahiti 2016, Hitireva a illuminé la scène de To’ata avec son spectacle sur le thème de l’identité. Une superbe création qui questionne et invite à transcender son destin.
Samedi 3 décembre : Erai te toa no Avera (Hura ava tau)
Erai te toa no Avera a choisi de faire vivre la culture Rurutu dans son spectacle, et, pour une première participation à To’ata, la troupe a terminé 3ème de sa catégorie.
Samedi 10 décembre : Ahutoru nui (Hura tau)
Les ancêtres, la langue, la transmission, les connaissances, Ahutoru Nui propose de s’attarder sur ce « moi » parfois si étrange et retisser les liens avec son peuple, sa culture, sa terre, sa langue.
Samedi 17 décembre : Fare to’u no Huahine (Hura ava tau)
Tamarii Faretou no Huahine a choisi de raconter le destin des Hiva, des hommes formés aux combats et aux cérémonies sur les marae, craints et aimés à la fois. Pourquoi leur règne n’a pas perduré ? Voici l’histoire de Ariipea et Teriinohorai…
Samedi 24 décembre : Toakura (Hura tau)
Purea, femme du peuple, a un enfant avec le roi Amo de Papara. Cela ne fait pas d’elle une chef et pourtant, Purea, avide de pouvoir, enfreint les lois de Tetunae en lançant un rahui, acte réservé aux ari’i. La reine Pomare, prise de colère, provoque alors la guerre.
Samedi 31 décembre : Tamarii Anau (Hura ava tau)
Tamari’i Anau a choisi son district comme thème, décrivant l’amour porté à leur terre par la population de Anau, situé à Bora Bora. « Des valeurs relient la population de Anau à son district », explique la troupe.
Samedi 7 janvier 2017 : Tahina no Uturoa (Hura tau)
Tahina no Uturoa danse sa montagne : le Tapioi qui se dresse au-dessus de Uturoa, à Raiatea. Un rempart protecteur, coiffé d’un nuage poussé par le vent du Nord, messager du lointain, loin du tumulte de la ville.
Samedi 14 janvier 2017: Tamarii Tipaerui (Hura tau)
Tamarii Tipaerui est revenu sur l’histoire de Tane et son combat contre Atea. Taaroa fonda le monde. Atea et Taaroa se mirent à façonner Tane, qui devint le dieu de la beauté. Il défia Atea, pourtant immuable et invincible…
Tous les samedis en 2ème partie de soirée
Durée : 1h
Produit par Polynésie 1ère
Année 2016