Dossier de presse
Malgré les contraintes et les aléas des deux dernière années, on peut être fiers de l’année documentaire sur France Télévisions ; elle a été récompensée par des prix prestigieux, tel le prix Albert-Londres attribué à On the line : les expulsés de l’Amérique, produit par Brother Films et réalisé par Léo Mattei et Alex Gohari, mais aussi par de grands succès d’audience, qui sont venus récompenser des films audacieux, exigeants et engagés qui racontent bien la vitalité et la diversité des documentaires sur nos antennes. On pense bien sûr à l’extraordinaire succès de Nous, paysans, produit par Program 33 et réalisé par Agnès Poirier, Fabien Béziat en collaboration avec Hugues Nancy, mais aussi à l’exceptionnel France, le fabuleux voyage, produit par Les Bons Clients et réalisé par Michael Pitiot, ou encore Lady Sapiens, produit par Little Big Story et réalisé par Thomas Cirotteau, ou encore Révolution ! produit par Nilaya et réalisé par Jacques Malaterre et Hugues Nancy, ou enfin Amour à mort, produit par Morgane et réalisé par Éric Guéret.
De quoi nous réjouir du travail accompli ensemble et du rayonnement et de l’impact toujours plus grand de nos films. Ils ont su en effet rassembler, surprendre, émouvoir, émerveiller et faire débat. Pour cette année qui démarre, nous réaffirmons notre engagement pour ce genre précieux, qui est bien plus qu’une obligation de service public. Et notre offre le prouve. Car le documentaire sur France Télévisions, c’est tous les jours, toute l’année et sur toutes les antennes !
Toute l’année donc, et même l’été avec nos incontournables séries découverte sur France 5, dont le succès ne se dément pas, et pour lesquelles nous avons décidé de lancer un appel à projets* pour dénicher ensemble de nouveaux talents, de nouvelles écritures. Mais aussi sur France 3 avec chaque été la belle collection de « L’Heure D », 18 films inédits, fruits d’une collaboration active entre le pôle société et les 13 antennes régionales de France 3. Enfin sur France 2, la collection de films unitaires en seconde partie de soirée réunis par une thématique telle « Regards de femmes » en 2020 ou « L’Enfance à tout prix » en 2021.
Le documentaire, c’est donc toute l’année sur les antennes de France Télévisions et aussi quand on le souhaite sur notre plateforme France TV Slash dédiée aux jeunes publics !
Catherine Alvaresse, directrice des Documentaires de France Télévisions
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Les crises successives des dernières années, sociale et sanitaire, ont placé les territoires au cœur des enjeux sociétaux de notre pays : les documentaires des antennes du réseau régional témoignent de ce mouvement de fond qui voit le local s’imposer à la fois comme un point de vue pertinent pour raconter les mutations du monde et comme une alternative salutaire aux excès de la mondialisation.
Le documentaire en région, c’est donc le choix de s’intéresser à celles et ceux avec qui nous vivons tous les jours, dans leurs engagements et leurs doutes : c’est la vie quotidienne à l’hôpital racontée par Marion Angelosanto dans La fabrique du soin (Crestar Production / La Clairière Production), la relocalisation avec Les héritières d’Anne Gintzburger (Chasseur d’Étoiles), les vocations de jeunes enseignantes au cœur de L’appel et la peine de Julie Chauvin produit par Keren Productions, ou les morts de la rue avec Dans le cœur des vivants de Marielle Duclos (Artimon Films).
Nous avons le goût des récits de l’intime qui portent en eux des tensions universelles : Aux quatre vents de Bertrand Hagenmuller (Zed) nous dira le besoin viscéral de faire famille après la séparation ; Solid, de Marius Vanmalle produit par 13 Prods, s’empare de la figure d’un youtubeur pour dresser le portrait d’une génération. Avec L’entre-deux mondes des devenus sourds (No School / Nola Films), Fanny Germain nous sensibilise au handicap.
Si nos documentaires sont ancrés sur les territoires, ils n’y sont pas enclavés : Sri Landaise, de Maylis Dartigue, produit par Sister Productions, ou Kurdistan mon amour, de John Paul Lepers (On y va ! média), nous rappellent que filmer quelque part, c’est aussi se situer au carrefour de chemins qui ont débuté ailleurs.
Le passé, cet autre pays éloigné, nous intéresse quand il nous permet de mieux éclairer notre époque : Le village de Bamboula, de Yoann de Montgrand et François Tchernia, produit par Hauteville Productions, nous stupéfie en sortant de l’oubli un zoo humain en France il y a moins de trente ans ; avec Appelés de la guerre d'Algérie, un si long silence (Kuiv), Bernard George vient compléter le récit national ; La canicule de 2003, un été meurtrier, de Lionel Boisseau produit par Injam, revient sur une autre crise sanitaire, tragique.
Chaque année, le réseau régional coproduit 250 films documentaires. Leur addition forme une image composite de la France d’aujourd’hui. « La France en vrai », case de diffusion des documentaires régionaux chaque jeudi, n’est pas qu’une marque : c’est notre vocation.
Olivier Brumelot, directeur régional par intérim France 3 Pays de la Loire, délégué Antenne et Contenus
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À force de mélanger les ethnies et les religions, de brasser les cultures et d’inventer la créolité, d’affronter les cyclones et de subir les tremblements de terre, de lutter contre la pollution maritime, la montée des eaux et de se battre en même temps contre l’immigration clandestine, l’Outre-mer se retrouve en bien des domaines aux avant-postes des défis qui animent le monde… En première ligne.
Voici toute l’ambition éditoriale des documentaires du pôle Outre-mer de France Télévisions : dresser le portrait de ces territoires ultramarins qui forment des sociétés fières, complexes et métissées. De petits univers qui ne s’en posent pas moins des questions de grands pays.
Dans le tumulte du monde, les populations d’Outre-mer ont une voix particulière à faire entendre. Les films de notre pôle ont la mission de raconter leurs combats (Femme debout, l’affaire Leïla Laviolette), leurs défis (Des moustiques et des hommes), leurs destins (Antoine Kombouaré, sur la route), leurs personnalités d’hier (Réhabilitation du Mozart noir, le Chevalier de Saint-George) et d’aujourd’hui (Jean-Claude Barny, le cinéma d’un homme libre), leurs espoirs (Plonger pour guérir) et leurs regards croisés (Une histoire intime sur l’esclavage colonial)…
Les auteurs de nos films explorent un Outre-mer inédit et singulier.
Ils défendent un point de vue, le leur, et inversent volontairement le sens de l’histoire. Ainsi, au travers de leurs objectifs, l’Outre-mer n’est désormais plus découvert de l’extérieur, mais il est raconté de l’intérieur. À charge pour nos documentaires d’expliquer les cultures dans leur diversité et leur complexité, de parler d’un passé qui ne passe pas toujours et de décrypter un avenir qui se construit difficilement… Tout cela, en conviction, en pleine liberté, avec la volonté de rappeler hier pour comprendre demain.
Dans l’archipel France, l’Outre-mer occupe une place à part.
Il n’est donc pas étonnant que ce soit en son sein que vivent encore, à Wallis-et-Futuna, des rois dans la République…
Luc de Saint-Sernin, directeur de la stratégie éditoriale transverse du pôle Outre-mer
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Disponible sur France.tv, Les pépites documentaires :
Pour la deuxième année consécutive, est disponible sur France.tv le corner spécial FIAPDOC, Les pépites documentaires. Ces films sont proposés pendant au moins 30 jours, depuis le 17 janvier. L'occasion de voir l'offre documentaire de France Télévisions sélectionnée par le festival ces dernières années.