LA MANTE - SAISON 1

LA MANTE

FICTION FRANCAISE - MINI SERIE
Dimanche 21 octobre 2018 à 22h45 - Sur NC la 1ère

Jeanne Debe(Carole Bouquet), dite « La Mante », lèbre tueuse en rie qui a terrorisé la France il y a plus de 25 ans, est contrainte par la police de sortir de l’isolement pour traquer son copycat. Elle accepte de collaborer avec la police à une seule condition : navoir quun  seul  interlocuteur. Il s'agit de Damien  Carrot,  son  fils,  devenu  flic  pour racheter les crimes de sa mère, et qui refuse tout contact avec elle depuis son arrestation.

Fiction - Format : Mini série de 6 x 52' - Année de production : 2016
Avec : Carole Bouquet, Jacques Weber, Fred Testot, Frédérique Bel...

«Il est rare que l’on me propose un personnage aussi abominable»
Condamnée à la prison à perpétuité, Jeanne Deber dite «La Mante» célèbre tueuse en série, accepte de collaborer avec la police pour traquer son copycat. Mais à une seule condition : son fils Damien, devenu flic et qu’elle n’a pas revu depuis son arrestation, doit être son unique interlocuteur. Carole Bouquet s’est glissée dans la peau de cette femme à la fois effrayante et fascinante.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce projet ?
C’est une proposition que l’on ne peut pas refuser ! J’ai lu les scénarios d’une traite, constamment happée par ce qui allait se passer. Il est tellement rare que l’on me propose de jouer un personnage aussi abominable. J’ai été très surprise que l’on fasse appel à moi ! Ce n’est pas l’idée que cette femme soit une serial killer qui m’a donné envie de l’interpréter mais toute sa personnalité et l’histoire dans son ensemble. C’était très plaisant de jouer un personnage aussi subtil.

Qui est Jeanne Deber ?
C’est un monstre qui a commis des horreurs. Elle ne peut pas nier ce qu’elle a fait. Avant d’être incarcérée, Jeanne exerçait comme vétérinaire. C’est une femme cultivée loin de l’image que l’on pourrait se faire d’une tueuse en série. Elle semble en paix avec elle-même quand elle propose son aide à la police pour revoir son fils. Séparée de lui depuis vingt-cinq ans, elle trouve ainsi l’occasion de pouvoir l’attirer à elle.

Qu’avez-vous ressenti à entrer dans la peau d’une femme aux crimes abominables ?
Ce n’était vraiment pas simple à jouer ! Chaque fois que Jeanne retrouve Damien, elle tente de gagner un peu de terrain pour le convaincre de faire un pas vers elle. Ce rapprochement est très difficile au début car elle se retrouve face à une porte de prison. Damien considère sa mère comme morte et refuse d’écouter quoi que ce soit d’elle. Tourner ces scènes dans la continuité nous a beaucoup aidés à jouer l’évolution de leur relation.
Alexandre Laurent sait exactement ce qu’il veut. Il est très précis et accorde de l’importance à chaque détail. Les décors aussi étaient incroyables et m’ont aidés à me glisser dans la peau de Jeanne.

Gardez-vous à l’esprit certaines séquences plus délicates ?
Les scènes où Jeanne, à cause du copycat, est amenée à raconter calmement et minutieusement ses crimes comme si elle donnait une banale recette de cuisine ont été très spéciales à jouer. Elle dit des choses horribles avec son fils à côté. On a beau savoir que l’on joue la comédie, c’est particulier à faire !

Comment avez-vous abordé ce personnage ?
La prison est un endroit qui me terrorise. Avant de tourner La Mante, j’ai décidé de me rendre dans un centre de détention pour femmes. Je n’allais pas y chercher une manière de jouer mais, comme j’étais censée avoir passé vingt ans en prison, je voulais voir ce que c’était d’y vivre. Avant cette expérience, j’avais une vision du monde très divisée avec les coupables d’un côté et les non coupables de l’autre. Au cours de cette visite, tout a basculé. Les choses sont devenues beaucoup moins simples pour moi. J’ai écouté le récit de ces crimes sans avoir de rejet ou de jugement. Je parlais à une femme qui avait commis un meurtre mais pas à un monstre. J’essayais d’écouter la souffrance de l’autre sans porter de jugement. Pour autant, cela n’a pas réglé mon problème par rapport aux tueurs en série et aux horreurs qu’ils commettent ! Mais c’est peut-être grâce à ces rencontres que j’ai réussi à me glisser dans la peau d’une mère criminelle.

Comment s’est passée la collaboration avec Fred Testot ?
Nous ne nous connaissions pas avant de tourner La Mante. Il m’a fait rire pendant des années dans le SAV des émissions. Le retrouver dans le rôle de Damien était une totale découverte. Il m’a vraiment bluffée. C’est un acteur prodigieux.

LA MANTE - SAISON 1
LA MANTE - SAISON 1

JEANNE DEBER, « LA MANTE » - Carole Bouquet
Très belle femme, mystérieuse, vénéneuse, ambiguë. A la fois tueuse en série dénuée de tout sentiment et mère aimante, protectrice envers son fils. Perverse et manipulatrice, elle n’éprouve aucun remords vis-à-vis de ses meurtres : elle n’a fait selon elle que rétablir l’ordre de la nature en éliminant des « les faillants ». Une redoutable prédatrice prête à fondre sur sa proie, capable en un regard de sidérer son interlocuteur.

DAMIEN CARROT - Fred Testot
Enfant brisé par la séparation avec sa mère, Damien Carrot s’est construit en opposition au « Monstre ». Toujours dans le contrôle, il a appris à moduler ses émotions, d’où ses compétences en infiltration. Svie personnelle repose sur un mensonge : il fait croire à ses proches que sa mère est morte. Les retrouvailles avec « La Mante » vont faire voler en éclat son équilibre personnel.

CHARLES CARROT - Jacques Weber
Ancien baroudeur, Charles Carrot est le père de « La Mante ». Bouleversé davoir mis au monde un « monstre », Charles s’est occupé de Damien, le fils de cette dernière, âgé de tout juste dix ans au moment de son arrestation, en faisant tout pour le tenir éloigné de cette femme toxique. Comme pour expier les crimes de sa fille, qu’il n’a plus jamais revue et qu’il considère comme morte, Charles a poussé Damien à devenir flic.

LA MANTE - SAISON 1

EPISODE 1 
Le commissaire Feracci et son équipe du 36 quai des Orfèvres enquêtent sur une mystérieuse série de meurtres, copies conformes des assassinats perpétrés par Jeanne Deber, dite "La Mante", célèbre tueuse en série réputée pour sa cruauté et emprisonnée depuis 25 ans. Cette dernière accepte de collaborer avec la police à une seule condition : c’est son fils Damien Carrot, qu’elle n’a pas revu depuis son arrestation et qui a coupé tous les ponts avec elle, qui sera son seul et unique interlocuteur. Damien est devenu flic, et n’a jamais rien dit à personne de sa mère, que tout le monde croit morte dans un accident d’avion. Il est néanmoins contraint par les circonstances d’accepter – tout en maintenant à distance celle qu’il considère comme un monstre.

EPISODE 2
Baptiste Séverin, fonctionnaire apparemment sans histoire, dévoré par des pulsions meurtrières, semble être le copycat de "La Mante". Il est d’ailleurs en fuite et les enquêteurs redoutent qu’il ne passe à l’acte dans les prochaines heures. Damien accuse Jeanne d’avoir téléguidé Séverin à des fins personnelles. Mais Jeanne s’en défend et fait tout pour mettre Damien sur la piste du fugitif. Damien finit par arrêter Séverin, mais ce dernier est au courant que Damien est le fils de Jeanne, et menace de révéler son secret aux autres flics… Acculé, déterminé à retrouver la prochaine victime de Séverin – qui est peut-être encore à vie – Damien n’a d’autre choix que d’organiser une confrontation avec Jeanne…

EPISODE 3
Le copycat poursuit son imitation funeste. Les cadavres se succèdent et "La Mante" se révèle plus que jamais indispensable à l’enquête. Le copycat met les enquêteurs sur la piste d’un corps, jeté au fond d’un puits depuis plusieurs mois. Un crime qui ne fait en apparence référence à aucun meurtre de "La Mante". A moins que cette dernière n’ait pas tout avoué à l’époque. Damien confronte sa mère sur ce meurtre originel…
Parallèlement Lucie, la femme de Damien, s’interroge de plus en plus sur les états d’âme de son mari et décide avec son amie Virginie de se rendre dans le village de son enfance…

EPISODE 4
"La Mante" s’est évadée. Elle aurait donc manipulé tout le monde pour retrouver sa liberté et qui sait – continuer à tuer. Mais contre toute attente, Jeanne est allée… chez Damien, dans le seul but de rencontrer Lucie.
Le copycat fait livrer un téléphone au 36 quai des Orfèvres, avec lequel il souhaite correspondre directement avec Jeanne. Pour les enquêteurs, c’est une occasion inespérée de traquer, identifier et retrouver le tueur. Ils croient tendre un piège au copycat en filant une de ses prochaines victimes. Mais c’en est une bien plus proche, que le copycat avait en réalité ciblée.

EPISODE 5
Damien a révélé son secret à Lucie et lui a demandé de partir, persuadé d’être un danger pour lui et sa famille. Cette dernière part s’installer chez son amie Virginie.
Le profil du copycat, lui, se précise : sa reproduction à l’identique d’un rituel sur une scène de crime laisse penser qu’il était physiquement présent au moment des faits. "La Mante" fouille dans ses souvenirs et met Damien sur la piste d’un enfant battu par ses parents au motif de son trouble identitaire (un petit garçon prisonnier dans un corps de fille). Un individu qui semble avoir puisé dans l’œuvre de "La Mante" la force nécessaire à assouvir ses frustrations meurtrières. Qui la connaît mieux que tous. Veille sur elle et les siens. Un proche, très proche de cette famille…

EPISODE 6
Damien découvre, trop tard, que l’ennemi était là, juste à côté de lui. Le copycat s’est enfui avec Lucie comme otage. Il accepte de libérer son amie si on lui remet "La Mante", avec qui il a des comptes à régler. Pour sauver sa femme, Damien sera-t-il prêt à sacrifier sa mère ? Les circonstances en décident autrement : Lucie est gravement blessée au cours de l’intervention et "La Mante" prend la fuite avec le copycat. Comme si depuis le début, les deux tueurs étaient complices. Les enquêteurs parviennent à localiser et arrêter le copycat, mais il est trop tard : "La Mante" a déjà pris la fuite...