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Les conquérants du grand océan
Documentaire - Mardi 5 juin 2018 à 20h00 - Sur NC la 1ère
L’Océanie, le cinquième continent, 25000 km2 d’Océan Pacifique parsemé d’états insulaires. Il y a 3000 ans, la plus grande migration maritime entreprise par l’espèce humaine y a débuté. Ce peuplement a créé une nouvelle civilisation, aujourd’hui dissociée, mais qui a conservé une manière bien à elle de dire le monde. Grâce aux recherches archéologiques des 60 dernières années, ces liens ont pris une nouvelle forme, une nouvelle vie.
C’est l’histoire des « conquérants du grand Océan »…
Réalisation : Néoproductions
Productions : Néoproductions et NC la 1ère
Durée : 52 minutes
Le mot du réalisateur
L'histoire d'un passé commun entre les peuples de l'Océanie
Beaucoup de thèses, parfois contradictoires, ont été développées concernant le peuplement de l’Océanie. Des découvertes majeures, comme celle des Lapitas, qui ont été confirmées par des décennies de recherches archéologiques, donnent aujourd’hui une vision relativement définitive de cette grande histoire migratoire.
« LES CONQUÉRANTS DU GRAND OCÉAN » revêt un caractère à la fois pédagogique, par son contenu et la précision des données scientifiques, mais aussi un caractère mythique, par le récit d’une épopée qui nous replonge aux racines de l’humanité.
Notre intention de réalisation repose sur ces deux éléments : sur la base de données scientifiques, donner à vivre, à sentir et à découvrir ce qui a poussé ces hommes à se jeter dans l’inconnu du grand Océan Pacifique.
Nous voulons faire revivre ce passé sur les bases des traces monumentales qui en subsistent. Ces traces, au-delà des plus célèbres que sont les Moaïs de l’île de Pâques, sont encore nombreuses et méconnues. Elles donnent à comprendre ce qu’on pu être ces sociétés humaines, leur ampleur, leur capacités à l’échange, à la guerre de conquête, au développement économique et leur façon de dire le monde.
« LES CONQUÉRANTS DU GRAND OCÉAN », c’est l’Histoire d’un passé commun, dont il subsiste en filigrane des chemins invisibles, qui relient, encore aujourd’hui, les peuples d’Océanie.
La réalisation
La réalisation repose sur une rythme soutenu d’informations scientifiques, mais aussi sur la mise en évidence du « temps ».
Le temps de l’Histoire à proprement parler, mais aussi le temps « îlien », une notion que l’on perçoit au travers des attitudes et des comportements des habitants. C’est ce temps qui passe au rythme des îles qui a structuré les cultures et les traditions du Pacifique Sud.
Ici, pas de conquête rapide, de vision à court terme. La nature « maritime » des États insulaires les soumet au délai de l’Océan, à sa générosité comme à sa violence.
La réalisation intègre cette donnée, les transitions par des illustrations naturelles (houle, paysages maritimes et insulaires).
Le propos scientifique est confronté au propos du terrain, parfois ils se croisent, se correspondent ou parfois se contredisent.
Cette double perception du « réel » est aussi un élément de réalisation. Finalement, les données se mêlent pour une image polymorphe de l’Histoire, mais aussi pour souligner le besoin, parfois, dans les cas extrêmes de disparition de la tradition, de se réinventer une tradition nouvelle.