DAKATA

C'est encore un profond tabou. La maladie d'Alzheimer, draine, en Nouvelle-Calédonie, un certain nombre de croyances, de préjugés et même de honte qui portent préjudice aux malades comme aux aidants. “ Beaucoup n'osent même pas se faire diagnostiquer lorsqu'ils ont les premiers symptômes. Parfois même, on cache les malades, l'effet est désastreux car on peut faire quelque chose lorsqu'on est pris en charge précocement”, explique Pierre Déméné président de l'association France alzheimer NC domiciliée aux Cerisiers bleus.
Les signes qui alertent
Bien souvent, ce sont des problèmes de mémoire qui interpellent. Ils sont parfois associés à des troubles de l'orientation et du langage mais le diagnostic officel se fait au CHS de Nouville. En l'absence de traitement curatif, une prise en charge sociale peut ralentir le développement de la maladie et améliorer les conditions de vie des malades comme des aidants. 

Prise en charge

L'association France alzheimer Calédonie organise des ateliers de musique et de chant, elle propose l'aide d'une psychologue et soulage ponctuellement les familles. Par ailleurs, le CHS dispose également d'environ dix chambres permettant d’accueillir ponctuellement des patients devenus incontrôlables. Ce dispositif qui sera détaillé, sans tabou, par Nathalie Daly dans la prochaine édition de Dakata contribue à soulager les malades et des aidants.