Bon' Ap

La Pâque juive ou Pessah est l’une des fêtes les plus importantes du judaïsme. Cette fête, qui dure 8 jours, commémore la sortie d’Egypte et la naissance d’Israël en tant que peuple. Elle est, plus généralement, la fête de la liberté. Mais la Pessah est aussi l’occasion pour les Juifs de préparer les plats de leurs différentes traditions. 

C’est justement ces traditions culinaires que va nous faire découvrir cette semaine l’invitée de Bon’ Ap, l’émission qui nous plonge dans la richesse gastronomique de notre pays. Des recettes simples et tropicalisées, que tout le monde peut concocter à base de produits locaux.

Une des particularités de Pessah est l’interdiction de manger ou de posséder tout produit à base de céréales qui a levé ou fermenté (hamets). Place au pain azyme – sans levain –, dont la consommation symbolise le départ précipité des Hébreux d’Égypte, emportant avec eux un pain qui n’avait pas eu le temps de lever. Habituellement, dans leur grand ménage de Pessah, Orit et les plus fidèles brûlent une dizaine de miettes et rangent le reste du hamets dans un placard fermé à double tour pendant les huit jours.

Les nombreux plats savoureux de Pessah font vite oublier l’interdiction liée au hamets, la levure.  La soupe de kneidelechs, un bouillon de poule aux boulettes de pâte, est un exemple d’une entrée typique. On mange également de nombreux plats de viande, notamment le msouki de Messah, qui consiste en de la viande de jarret mijotée dans des légumes, ou encore la dafina marocaine aux olives et aux fèves.
Côté féculent, la pomme de terre envahit de nombreuses recettes : on la déguste dans le Chekchouka, une sorte de ratatouille, mais aussi dans les maakoud, omelettes de pomme de terre et de poulet, ainsi que dans les latkes, galettes frites dans l’huile.
Enfin, les gourmands se régaleront de dafinas de Pessah, gâteaux secs aux amandes, et de boubala, sorte d’omelette sucrée.