DUEL AU SOLEIL

Le Tallec à Marchioni, après avoir cherché à joindre Ange pendant le mariage de sa fille : « Aujourd’hui est un jour comme les autres. Et si on ne le prévient pas, il nous pourrit… »

Si Le Tallec a prouvé ses compétences et sa loyauté envers Renucci, certains lui cherchent encore des noises. Il faut dire que le Breton a réussi à s’imposer là où d’autres sont encore perçus comme de simples « pinzuti ». Certes, il a laissé filer Joséphine, la fille du commissaire, dont il était pourtant follement épris, mais il a aussi clarifié sa relation avec Dartour (qui fut son ex à une époque où tous deux vivaient sur le continent). Mieux, lui qui ne savait pas nager, a décidé d’y remédier.

Ange : « Décidemment, il n’y a plus de morale… Je peux vous confirmer que l’assassin n’est pas Corse. Jamais un Corse n’utiliserait une statuette de Bonaparte pour tuer quelqu’un. »

Ange de son côté, s’est résolu à voir sa fille convoler en justes noces avec Bruno. De toute façon, avec ou sans son consentement, Jo l’aurait fait. Et puis, pour Ange, la famille, c’est sacré, jamais il n’irait jusqu’à se brouiller avec l’un de ses membres. Enfin, ça c’était avant qu’une femme réapparaisse dans sa vie. Mystérieusement disparue 18 ans plus tôt, Anna choisit ce jour de célébration pour revenir sur l’île. De quoi donner des sueurs froides à Hyacinthe et pousser Darcourt à mener son enquête. La procureure a beau n’avoir jamais obtenu du capitaine Le Tallec qu’il lui livre des informations sur son supérieur, elle sait dorénavant pouvoir compter sur Versini. Ce policier véreux a bénéficié d’un vice de forme : en contrepartie à ce « blanchiment » juridique, il est les yeux et les oreilles de la procureure, quitte, au passage, à se venger du Breton qu’il a toujours eu en horreur.