Ihnim

De la terre rouge, une étendue d’eau cristalline, et des centaines de troncs de chênes gommes au milieu de l’étendue d’eau. C’est dans ce décor fantasmagorique de la forêt noyée que le chorégraphe Richard Digoué a convié le groupe Seeds pour ce nouveau numéro de Ihnim. « Le parc de la rivière bleue, c’est un espace propice à la création. J’aime m’y promener, y déambuler, c’est un lieu scénique et mystérieux, qui se prête bien aux performances dansées », raconte le danseur originaire de Yaté.
Et qui de mieux que le groupe de reggae métissé, dont le nom Seeds signifie graine en anglais, pour faire germer quelques notes de musique dans cet espace à l’allure si sauvage, mais en réalité façonné par la main de l’homme, puisque c’est la construction du barrage de Yaté qui a donné naissance à la forêt noyée ? Les paroles de Seeds, comme Lost higway (autoroute perdue) « collent bien avec paysage, estime Richard Digoué, même si quelque-part c’est contradictoire !»

C’est Othello Takosi qui clôt ce numéro d’Ihnim.  Une évidence tant la « voix du chanteur et sa présence réussissent à habiter ce lieu unique ».