Ihnim

« C’était nos parents qui allaient là à l’école des pères et des sœurs avant qu’elle ne soit fermée en 1950. Mais dès 1955, elle a rouvert pur scolariser les enfants de la section d’initiation, du CE1 et du CE2, parce que les parents voyaient mal leurs enfants en bas âge aller en internat à Hnatalo, surtout que la route se faisait souvent à pied », raconte Patrice Zongo. Le directeur, c’était Paul Zogno, il était moniteur et catéchèse, c’était aussi mon père. » Rien de plus naturel alors à ce que Patrice embrasse lui aussi la carrière de professeur, et devienne à son tour directeur d’école.
 
La tribu où cohabitent protestants et catholique cultive un certain art du vivre-ensemble : « le dimanche, tu vois untel aller au temple et untel aller à l’église, mais le reste de la semaine, tout le monde travaille ensemble », sourit Patrice.
 
Edou, est lui aussi bel et bien un enfant de Drueulu : « Dans le reste du pays, c’est peut-être une star, mais ici, il se met au service. Pour moi, c’est un peu le pasteur de la musique » poursuit Patrice.
Car Edou a su transmettre son savoir aux jeunes musiciens de Drueulu :  «  Ce sont un peu ses disciples et grâce à lui, il y a beaucoup de professeurs de musique. »

C'’est Akel lui aussi dans l'enseignement, qui interprète en Nengone Corilen pour refermer ce numéro d’Ihnim.