L'action se déroule à la Martinique, dans une habitation de cannes à sucre, entre 1785 et 1810. Le Comte de Rochant, aristocrate désargenté, intendant du roi, arrive au port de Saint-Pierre de la Martinique en 1788, accompagné de sa femme, de son fils François et de sa fille, Olympe, qu'il va marier à Théophile Bonaventure, un riche propriétaire de plantation de canne à sucre.
Sur la route du domaine, la famille s'arrête dans une vente d'esclaves. Olympe est fascinée par un esclave et souhaite l'acheter. Amédée, esclave intendant du domaine de Théophile, déconseille cette acquisition. Koyaba, tout juste arrivé d'Afrique, est de nature rebelle... Mais pour épater sa future épouse, Théophile choisit d'ignorer son avis et de céder au caprice d'Olympe... Une série qui promet quelques heures de dépaysement, des histoires familiales propres aux grandes séries qui passionnent habituellement le téléspectateur... Mais la série "Tropiques amers" va plus loin par sa réalité historique. L'esclavage est un sujet assez méconnu par les métropolitains pour qui les Antilles n'évoquent bien souvent que plages tropicales et cocotiers. Voulant montrer le dur combat mené par les esclaves, Virginie Brac, la scénariste, et Myriam Cottias, historienne martiniquaise, ont fait de "Tropiques amers" un récit poignant...
Réalisée par Jean Claude Barny
Créée par Virginie Brac et Myriam Cottias
Tournage: 22 mai au 14 septembre 2006 à Trinidad (Cuba)
Avec: Jean-Claude Adelin (Théophile Bonaventure), Jean-Michel Martial (Amédée), Fatou N'Diaye (Adèle), Léa Bosco (Olympe Bonaventure), Nicolas Herman (François), Kevin Dust (Jacquier), Thiam Aïssatou (Rosalie), Moonha Njaav (Manon), Jackie Ido (Koyaba), Marc Berman (Monsieur de Rochant), Delphine Rich (Madame de Rochant), Tony Amoni (Ambroise Jones
Episode 6 : La dernière marche
Obéissant à Adèle, Théophile épargne Jean-Baptiste mais refuse de gracier Rosalie, qui demande à épouser Amédée avant d'être pendue. Bouleversé par la mort de Rosalie, Amédée décide de la venger en révélant à Théophile que Constance n'est pas sa fille. Pour preuve, une lettre de Christian de Chabot à Olympe, qu'il avait interceptée des années auparavant. Fou de rage, Théophile frappe Olympe et la tue...