Dossier de presse
Note des producteurs et de l'Unité fiction française de France Télévisions
Marianne respecte les codes du genre judiciaire avec une juge d’instruction qui va sur le terrain de l'humain et des scènes de crime.
Le ton de Marianne est avant tout celui de la comédie, mais pas n’importe laquelle : la tragi-comédie. L’essence même du métier de Marianne est de faire avec la part sombre de l’humanité : meurtre, violence, mensonge, cupidité, tromperie… Son humour lui permet de rester à la bonne distance des choses et lui sert d’électrochoc pour déstabiliser, prendre à contrepied et faire son chemin vers la vérité. Le ton est à la fois réaliste par la nature des situations rencontrées, mais aussi solaire et irrévérencieux à travers la personnalité décalée de notre héroïne. La comédie naît naturellement du charisme et de la spontanéité de la juge et non des situations. C’est son regard sur le monde, tendre et lucide, jamais désabusé, qui nous touche et nous emmène par la main dans les méandres de ses dossiers judiciaires.
À la mise en scène, nous retrouvons des réalisateurs qui viennent pour la première fois travailler sur ce genre spécifique qu’est la série.
Scénaristes, entre autres, des Guignols de l’info et de Bienvenue chez les Ch’tis, Alexandre Charlot et Franck Magnier ont signé de beaux succès comme réalisateurs de comédie au cinéma (Les têtes de l’emploi, Boule et Bill, Imogène). Marianne est leur première expérience dans l’audiovisuel en tant que réalisateurs (ils signent les épisodes 1 à 3), façonnant ainsi les codes et l’esthétique de la série.
Thomas Viguier et Clémentine Dabadie
Lorsque les producteurs de Marianne sont venus nous proposer une série originale librement inspirée du documentaire Ni juge, ni soumise, nous avons immédiatement été séduits. Nous y avons tout de suite vu une héroïne populaire pour compléter et renouveler notre offre de personnages récurrents. Il nous semblait intéressant d’explorer les arcanes de la justice sous un angle radicalement différent, celui de la comédie. Car Marianne est en effet un personnage iconoclaste doté d’une liberté de ton et d’un sens de l’humour qui n’appartiennent qu’à elle.
Restait donc à trouver ce ton et cet humour pour à la fois respecter ce qui nous avait plu dans le documentaire mais aussi créer une véritable série originale. Et cela a été rendu possible grâce au travail de nos auteurs-réalisateurs qui ont su mettre leur plume au service de la série et lui insuffler cet esprit si particulier.
Car l’humour de Marianne n’est jamais gratuit. Ses réparties désarment, détonnent au sein de l’institution mais elles ont toujours pour but la recherche de la vérité avec une fine connaissance des hommes et des femmes qui témoigne d’une profonde sincérité et humanité mais sans aucune sensiblerie ; n’hésitant pas à être brusque, Marianne touche autant qu’elle amuse. Son intelligence, sa ruse sont mises en avant et elle n’hésite pas à contourner les règles pour rendre justice.
Cet esprit traverse la série grâce au talent et à l’engagement de nos talentueux comédiens, au premier rang desquels on retrouve Marilou Berry qui n’a pas hésité à se transformer physiquement et vocalement pour camper ce personnage haut en couleur qui met son humanité et son intelligence au service de la justice.
Anne Holmes, Anne Didier et Frédéric Goetz, Direction de la fiction française France Télévisions