La brousse à l'état brut
Mardi 27 septembre, NC La 1ère diffuse "Passion rodéo", un documentaire d’Émilie Baptiste qui décrit l'univers fascinant de cette discipline devenue, aujourd'hui, un véritable marqueur culturel.
Le rodéo n'est pas qu'un spectacle. Au-delà de l'aspect romantique où l'animal si puissant se confronte à l'homme, si vulnérable, la discipline a acquis au fils du temps une dimension culturelle et patrimoniale. C'est aussi un rite de passage pour les uns, un héritage sacré pour les autres.
En Nouvelle-Calédonie, les rodéomen pratiquent trois types de monte : sur des chevaux sellés, des bœufs et plus impressionnant encore, sur des taureaux pesant parfois près de 900 kg. L'enjeu consiste à tenir huit secondes sur l'animal déchainé, une véritable prouesse pour ces hommes qui font ainsi la démonstration de leur courage et de leur résistance face au danger. Car même si les cavaliers portent aujourd'hui une véritable armure de protection, les coup portés par l'animal ou une mauvaise chute peuvent être mortels.
Mais au delà de la rudesse et de la brutalité de cette discipline extrême, il y a aussi la gentillesse et la solidarité dont font preuve les pratiquants. A travers trois témoignages de rodéomen et de leur famille, la réalisatrice de "Passion rodéo" nous fait découvrir un autre visage de la brousse. “J’ai choisi de plonger le téléspectateur dans les coulisses du rodéo pour faire ressentir l’effervescence qui y règne. Même ceux habitués à voir des rodéos vont découvrir un autre monde”, assure-t-elle.