Les sans voix, ce sont ces animaux, battus, affamés, attachés au bout d'une laisse de quelques centimètres à vie, torturés, abandonnés...En Nouvelle-Calédonie, la souffrance animale reste un sujet tabou et pourtant, les associations se mobilisent pour porter secours à ces êtres sensibles qui vivent au quotidien l'ignominie. Et si le destin commun c'était aussi un destin dans lequel le vivant aurait sa place dans le respect et la bienveillance et pas seulement l'humain...
Chaque année, la fourrière calédonienne pique 2500 animaux. Chaque jour, des chats, des chiens et autres animaux souffrent et meurent dans la rue ou entre les mains des personnes supposées prendre soin d’eux et les protéger. Les violences physiques ou psychologiques, la négligence et la maltraitance sont une réalité quotidienne pour nos compagnons à quatre pattes.
Cette situation alarmante incite de plus en plus de citoyen(nes) calédonien(nes) à agir pour enrayer ce fléau. Ce magazine, les “sans voix” donnent la parole à celles et ceux qui œuvrent sans compter auprès des animaux abandonnés et maltraités.
Céline, infirmière libérale, et Diane, à l’origine d’un refuge en province Nord, sont devenues les porte-paroles de ses “sans voix”.
De nombreux abandons font aussi suite à des portées non désirées.
Toutes deux mobilisées en association, elles viennent en aide à des milliers d’animaux abandonnés, errants et très souvent en mal de propriétaires attentifs. Elles les nourrissent, les soignent, apaisent leurs peurs avant de leur trouver une nouvelle famille d’adoption. Depuis 2010, Diane via son refuge à Houaïlou et son antenne à Nouméa a ainsi déjà sauvé 2000 à 2500 chiens.