« Apocalypse : La Guerre des mondes », c’est :
- 700 heures de films d’archives et près de 2 000 documents iconographiques rassemblés.
- 80 sources contactées et explorées dans le monde entier.
- 60 sources montées tout au long de la série.
- 15 recherchistes mobilisés dans le monde entier (France, Allemagne, États-Unis, Vietnam, Russie, etc.).
Recherche de films
Apocalypse : La Guerre des mondes a fait l’objet d’une vaste recherche qui s’est concentrée sur deux grands axes :
Recherche guerre froide
Cette première moisson a rapporté 250 heures d’archives en provenance de nombreux pays : Russie, États-Unis, Allemagne, France, ancien bloc de l’Est, Cuba, etc.
-> Nos sources sont très diverses : collections nationales, chaînes de télévision, actualités cinématographiques, ressources privées, archives de la CIA ou de la Stasi, films amateurs et militants, dessins animés de propagande ou satiriques, et plus encore.
Recherche conflits chauds de la guerre froide : guerre d’Indochine, guerre de Corée, guerre du Vietnam, guerre d’Afghanistan.
- 450 heures d’archives sont venues s’ajouter à notre première recherche. -> Nous nous sommes adressés aux centres d’archives consacrés aux films militaires, mais aussi à ceux qui pouvaient offrir d’autres approches de ces conflits. Ainsi des institutions telles que l’ECPAD (France), le NARA (États-Unis), le Bundesarchiv (Allemagne) nous ont apporté une documentation importante.
- Les archives vietnamiennes nous ont également ouvert leurs portes. Par leur intermédiaire, nous avons pu récupérer des images filmées par les Chinois.
- Nous avons reçu de Russie des actualités de propagande, mais aussi des reportages filmés par l’armée soviétique. Et, bien entendu, l’INA (France), tout comme Gaumont Pathé Archives (France), nous ont fourni des enquêtes et des actualités sur ces événements et l’air du temps de l’époque.
- À l’heure où l’audiovisuel faisait des pas de géant, les ressources filmées se sont multipliées. Nous avons eu accès à des bobines amateurs, souvent tournées par les soldats, qui apportent un regard fragile et humain qu’on ne trouve pas dans les films officiels. Ces films nous en disent long sur le quotidien des soldats américains, par exemple, partagé entre l’horreur, l’ennui et parfois aussi l’humour.
Recherche iconographique
Près de 2 000 documents iconographiques ont été réunis lors de cette recherche. Il s’agit principalement de photographies (officielles ou privées), mais aussi de journaux, de caricatures, de tracts, de lettres et de cartes postales, de dessins, etc.
À noter
- Certaines archives sont plus difficiles d’accès que d’autres, selon les pays. Grâce à des recherchistes de confiances en Russie et au Vietnam, et dans l’ancien bloc de l’Est, nous avons eu accès à de précieux documents.
- Pour illustrer l’assassinat de John F. Kennedy, nous avons eu la chance de pouvoir monter le film amateur exceptionnel d’Abraham Zapruder, qui montre, en couleur, l’impact des deux balles.
- Pour CC&C, il est important de sortir des sentiers battus, et de partir à la recherche de fonds moins connus, d’images rares et inédites. L’expérience et la curiosité des équipes de CC&C permet d’aller au-delà des conventions et de découvrir des archives qui révèlent d’autres facettes de la grande ou la petite histoire.
- Le travail de documentation se poursuit jusqu’à la toute fin du montage, au gré des besoins et trouvailles qui jalonnent la série.
- La qualité des images est une préoccupation majeure. Afin de parvenir à un épisode colorisé tout en finesse, nous devons obtenir des images issues de télécinémas ou scans – d’excellente facture. Nous pistons non seulement l’archive elle-même, mais son origine : la pellicule qui dévoile les plus petits détails et contribue à l’esthétique de la série.