Limyè Ba Yo — Journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage colonial en direct sur La1ere.fr

Mardi 23 mai 2023 à partir de 15.00

À l’occasion de la commémoration des victimes de l’esclavage colonial, l'association CM98 (Comité marche du 23 mai 1998) organise depuis 2014, chaque année le 23 mai, la Fête de la fraternité Limyè Ba Yo* devenue une journée nationale du souvenir. Cette année, la manifestation se tient mardi 23 mai 2023 dans les jardins du Ministère des Outre-mer et la cérémonie officielle sera présidée par Jean-François Carenco, ministre délégué chargé des Outre-mer.
Le pôle Outre-mer de France Télévisions mobilise ses rédactions et ses équipes pour diffuser en direct sur La1ere.fr, l'offre numérique Outre-mer de France Télévisions, ce rendez-vous mémoriel désormais incontournable.

♦ Dès 15.00

Table ronde : « Pourquoi ériger à Paris un Mémorial national dédié aux victimes de l’esclavage ? », avec la participation des acteurs associatifs et culturels qui œuvrent pour les mémoires de l’esclavage en France.

Bruno Maillard, docteur en histoire, chargé de cours à l'Université de Créteil, chercheur associé au CRESOI, Université de La Réunion
Bernard Michon, maître de conférences en histoire à l'Université de Nantes
Dieudonné Boutrin, président de l'association la coque nomade
Bernadette Rossignol, présidente de l'association Généalogie et histoire de la Caraïbe
Frédéric Régent, maître de conférences et directeur de recherche à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, conseiller scientifique du projet de Mémorial
Philippe Pichot, chef de projet de la Route des abolitions Emmanuel Gordien, président du Comité marche du 23 mai 1998

♦ À 18.00

Commémoration nationale des victimes de l’esclavage colonial en présence du ministre délégué aux Outre-mer : discours et dépôt de gerbes. Le fleurissement de l’arbre de la liberté, entouré de panneaux sur lesquels sont inscrits les noms des esclaves affranchis à l’abolition de 1848, est un geste d’hommage fort fait par tous les participants.

♦ À 19.00

• KARÉSOL (danse)

Cette création du chorégraphe Max Diakok et de la Compagnie Boukousou, Karésòl (mot créole signifiant « fondations »), se veut un rituel poétique évoquant la quête de stabilité dans un monde de plus en plus chaotique. Quête de repères puisés dans les mémoires anciennes, traces pour l’énonciation d’une parole de marronnage tant politique qu’esthétique. La pièce chorégraphique explore, dans une démarche contemporaine, le potentiel contestataire inhérent à quelques rythmes du gwoka, la musique traditionnelle de la Guadeloupe. Dans cette célébration, les éléments du triptyque corps-voix-ka (tambour) dialoguent entre eux.

• KAPHONIC (concert)

Présenté par l'animatrice du pôle Outre-mer Délia Coline, ce concert réunit des artistes venus honorer la mémoire des victimes de l'esclavage colonial et porter un message d'avenir et d'espoir. Sur scène, Patrick Nupert alias Motsek, Wozan Monza, Christine Salem, Alain Castaings, Layko, Aiko, Jean-Philippe Grivalliers, Yann Cléry, Maleika, Dominique Tauliaut et Kevin Toy.

* Lumière sur eux

Delia Coline - Présentatrice du concert

Le 23 mai 1998 à Paris, les associations de descendants d'esclaves d'Outre-mer rendaient hommage à leurs aïeux au cours d'une marche qui contribua au débat national qui allait aboutir au vote de la loi reconnaissant l'esclavage comme un crime contre l'humanité. Depuis, chaque année, des milliers de personnes se rassemblent dans les grandes villes de l'Hexagone pour rendre hommage aux victimes de l'esclavage.

En janvier 2017, le Sénat confirmait la création d'une nouvelle « Journée nationale de commémoration en hommage aux victimes de l'esclavage colonial », fixée au 23 mai, parallèlement à la Journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage le 10 mai.

Contact presse

Sylvie Koné

Directrice de la communication du pôle Outre-mer