Manahau : je revendique le droit de t'aimer

Quelles que soient nos origines, quelles que soient les histoires de nos familles ou de nos clans, nos tribus, nos lagons, nos villages. Que l’on vienne de la mine, de la mer, de la ville, des champs ou même d’ailleurs.
C’est un reflet de la construction, non pas en parallèle, mais ensemble, d’un avenir en intelligences. Plus doux, plus solide. Des chorégraphies inspirées de nos origines et de nos traditions, rafraîchies et éclairées par un élan de créativité pour mettre en mouvement le bonheur partagé tant espéré. Pour dire que nous avons dépassé le temps du questionnement et du doute.
Sans prétention, avec beaucoup de sensibilité, de respect pour les uns, et autant pour les  autres, voici nos chansons, nos danses et nos musiques. Je vous en prie, posez vous là, sur la natte de la paix. Prenez un moment pour ressentir l’essentiel, la possibilité de pardon, de vivre ensemble ce pays, notre pays. On va allumer un feu, pour nous tenir chaud, on y mettra du bois, des essences les plus sincères, les plus humbles, celles qui nous souderont  avec fraternité.
De nombreux artistes de Nouvelle-Calédonie et du Pacifique font partie de ce projet pour dire  sur scène, tous ces mots d’espoir.
Ils sont artistes d’origine tahitienne, vivant en Nouvelle-Calédonie, ils sont calédoniens, ils sont kanaks danseurs traditionnels, danseurs de break dance de Nouméa.
D’autres sont Wallisiens, européens, ils ont  dit  leur  engagement  pour  cette  aventure artistique et culturelle. Il y a aussi tous ces « métis », ces gosses du pays, métis bonheur. Ils ont adhéré au concept de rencontre et de partage, sur la scène, pour dire un message de respect, un message inclusif.
Des chanteurs et des musiciens, de grande renommée de la Nouvelle Calédonie, ont accepté de monter sur scène avec nous, dans leurs langues, avec leurs couleurs, celles du passé, des origines, et celle d’aujourd’hui, empreintes de modernité et d’espoir.

Les chanteurs
Teiva LC, Tyssia et Gulaan, Adolphe VIRIAMU, Ben DIAIKE, Ritchy ULUIKA et l’ensemble « VOCAL », Jeremy TETUMU, Esther WAMEDJO ou encore Marie CANEHMEZ...

Les musiciens
Ned Bouarat au ukulele, quelques musiciens classiques du Conservatoire de la Nouvelle Calédonie tels que Stéphane  MARCHUETA au piano, Marine THOLLOT au violon, et Ricardo POIWI pour les instruments kanaks ou encore Julien LALANDE à la basse.

L’orchestre de percussions de Manahau assurera ses parties sur la scène. Eremoana EBB et Tito QUAI seront aux claviers  des synthétiseurs et Christopher IENFA sera au saxophone.