A la Maiz'

Il a de l’énergie à revendre et les oreilles qui trainent partout. David Bilbault aime les gens et surtout faire découvrir leur univers. Avec sa nouvelle émission radio, il nous emmène à la rencontre de ceux qui font et racontent la Nouvelle-Calédonie. À la maiz, comme si on y était.

On pourrait le taxer de baroudeur et de curieux mais ce serait presque réducteur tant la vie de David Bilbault ne ressemble à aucune autre. Pâtissier et boulanger de métier, c’est sac au dos qu’il part sur les routes du monde pendant dix ans. Une aventure qui l’amène en Nouvelle-Calédonie en 2014. Il prend une patente de charpentier, puis devient agent recenseur avant de partir s’installer à Lifou en 2015. « Il me fallait un moyen de subsistance. J’ai ouvert un snack à Luecilla, Lakaban », sourit-il.

David déborde d’énergie, d’idées, et de l’envie « de faire bouger les lignes ». Il devient très actif dans les associations, environnementale (Malé’Va), alimentaire (La Coop à nous), ou culturelle (le Black Woodstock). Ces rencontres lui donnent le goût des autres. 
Repéré lors du casting d’été en 2018, David Bilbault s’installe derrière le micro de NC1 La 1ère et prend peu à peu ses marques. Il anime tour à tour C’est ça aussi, puis "Sur la natte" et enfin, "Ligne directe" et "Coups de gueule", avec Délia. En parallèle, il travaille en production à l’extérieur et assure les reportages pour l’émission "De vous à moi" ou encore "Dakata". Il a également été journaliste pendant les trois saisons d’"Ose ta boîte", et a mené l’enquête pour le documentaire de Jérôme Roumagne, Black Out.

À l’affût de la nouveauté

Six ans plus tard, sa passion pour les rencontres est restée intacte et il a à cœur de la partager à travers sa nouvelle émission, À la maiz, produit par MY com'. « Je suis toujours à l’affût de ce qui se fait de nouveau et en regardant ce que fait Cyrus North (“Je ne suis pas psy, asseyez-vous”), j’ai eu envie de proposer le même concept pour la radio. » 
Pour À la maiz, pas d’objectif prédéfini si ce n’est celui de découvrir des coins de la Nouvelle-Calédonie par le prisme des jeunes qui y habitent. 
« En limitant les interviews, cela permet de rentrer dans l’intimité et de laisser le temps à la personne de dévoiler ses valeurs, ses envies, ses rêves, etc. », reconnaît-il. Le premier numéro d’À la maiz se déroule aux tours de Magenta, un lieu très cosmopolite. « Il y a une vraie ambiance. C’est fleuri, propre, agréable. C’est vraiment un endroit à découvrir », assure David. 
Micro branché dès son arrivée « pour ne rien manquer, même les détails », David suit son hôte et pérégrine au gré de la journée, des rencontres, des repas… « Ce qui est intéressant dans ce podcast, c’est la liberté qu’offre l’immersion sonore… On capte des sons qui pourraient paraître anodins, mais qui, montés, donnent du corps et de la vie à l’émission. Et on plonge ainsi dans un univers où l’on entend des histoires de vie d’une étonnante sincérité. »

Le mercredi 27 mars, à 15h00, sur NC la 1ère la radio et en podcast sur www.la1ere.nc