Coeurs noirs

Basé sur des faits réels, Cœurs noirs propose une immersion au cœur d'un commando des forces spéciales françaises en Irak. Un univers rarement abordé dans une fiction française, retranscrit avec réalisme et force détails par le réalisateur Ziad Doueiri et les scénaristes Duong Dang-Thaï et Corinne Garfin (Le Bureau des légendes), qui nous plongent dans le quotidien de ces soldats soudés face aux épreuves du terrorisme, dans les missions qu'ils doivent mener.

Cette première coproduction de France Télévisions avec Amazon Prime Video, primo-diffuseur de la série, a été auréolée d'un premier succès d'audience et saluée par la critique pour sa qualité.

Les comédiens en stage commando

Les auteurs, mais aussi les comédiens et le réalisateur, ont eu l’opportunité exceptionnelle de rencontrer directement celles et ceux dont on raconte l’histoire au cœur même de leurs unités, afin de conserver cette notion primordiale d’authenticité, qui fait la force de la série. Aux comédiens ensuite d’y donner littéralement corps, lors d’un stage d’immersion au sein d’un régiment des forces spéciales où ils ont suivi le même entraînement intensif que les membres d’un commando. Nicolas Duvauchelle s’y est refait une santé : « Ça a été extrêmement physique, du matin très tôt à faire des tractions en salle, des footings aux marches de nuit. Tout est au service d’une hygiène de vie irréprochable. J’ai dû boire deux bières en cinq mois, ce qui reste un exploit pour moi (rires), mais ça m’a plié à une discipline nécessaire : une fois que le corps est là, la tête suit. »

La force des femmes 

L’immersion dans le quotidien du régiment avait aussi pour but de faire émerger la part d’intimité des personnages, fondamentale dans Cœurs noirs. Retranscrire les moments du quotidien hors combats permet de montrer un autre aspect méconnu de ces femmes et de ces hommes dans la difficulté d’exercer ce métier extraordinaire. Dans la solidarité, la générosité, la discrétion, la pudeur et l'humilité qui les caractérisent. Les comédiens ont aussi rencontré des femmes de militaires qui ont raconté ce qu’elles vivaient pendant que leurs conjoints étaient en mission, parfois sur de très longues périodes. Nicolas Duvauchelle se souvient : « Savoir comment elles géraient à domicile l’absence envers les enfants et leur couple nous les ont rendues aussi fortes que les hommes. Avoir accès à ce vécu a été aussi touchant qu’enrichissant. »