Ils font bouger la Calédonie

Erwan Kerbrat a 26 ans, il est né en Nouvelle-Calédonie. Il a grandi dans le quartier de Sainte Marie. Son père, est métropolitain, venu pour son service militaire et sa mère est d’origine vietnamienne. 

« J'ai suivi mes classes préparatoires au Lycée Jules Garnier. J'ai choisi une école d'ingé très orientée mathématiques financières. J'y ai découvert l'IA. » Erwan a intégré une école d’ingénieur à Paris (Diplôme d’Ingénieur Généraliste options majeure finance et mineure fintech). 

Un jeune calédonien déterminé à réussir

Aujourd’hui Erwan, installé à la Station N, dans la mouvance des start-ups calédoniennes, se consacre entièrement au développement d’une part de Néo destinée à automatiser les cours de mathématiques en fonction du profil de l’élève et d’autre part à une seconde application, toute aussi innovante que la première qui s’appelle Ceres construite sur l’intelligence artificielle destinée au monde de la restauration.
Son credo professionnel : le codage et l’intelligence artificielle.

Le projet Néo c’est quoi ? 
« Je me suis vite rendu compte qu’il y avait des difficultés pour beaucoup d’adolescents à comprendre les mathématiques. Je voulais les aider en me mettant à leur place, en comprenant la manière dont ils réfléchissent, ce qui était bloquant pour eux. Les freins identifiés, j’ai adapté mes cours, notamment en fonction de leur projet et de leurs facilités. Au-delà de cette vision long terme, je voulais aussi « prioriser » les savoir-faire à transmettre en fonction des facilités qu’ils présentaient.
L’ambition de Néo se trouve dans cet accompagnement : autonomiser et automatiser le processus d’apprentissage en fonction d’un profil. Néo est là pour aider les professeurs à construire leur séance de cours en fonction des profils des élèves. »

Ceres est une application qui vise la restauration (clients, serveurs, cuisiniers, producteurs et gérants). Elle se base sur une intelligence artificielle. 

En mars 2023, l’application Ceres a gagner la campagne TESTEUM du Passeport gourmand de Nouvelle-Calédonie.

Pour lui l’écosystème calédonien est bienveillant

« Je trouve qu’il y a de la bienveillance et beaucoup d’entraide sur le territoire calédonien. Il ne faut pas craindre d’aller vers les experts du 
métier, de discuter avec eux, de proposer des choses. Personne ne vous volera votre projet. »