Oradour sur Glane
Commémorations

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Le 10 juin, Oradour-sur-Glane entre dans l’histoire  : dans l’histoire de France, dans l’histoire de l’humanité également tant ce qu’il s’y est passé est inimaginable, indépassable.

2 chaînes, 4 soirées, 5 magazines 

Oradour-sur-Glane, histoire d'un massacre 

Oradour, histoire d'un massacre
Tournage du magazine Oradour, histoire d'un massacre dans le village martyr

> Diffusion le samedi 25 mai à 20.40  sur France 3 Nouvelle-Aquitaine 

> Magazine de 26 minutes présenté par Cécile Gauthier 

Récit et décryptage d'une journée devenue, en quelques heures, un symbole mondial de l'horreur.

Oradour-sur-Glane, en cette fin de printemps 1944, est un village de la Haute-Vienne où il fait bon vivre.

Commerces florissants, 4 écoles où résonnent les rires des enfants, il y a même ici 2 écoles de musique, une équipe de foot. Le tramway qui traverse le village, conduit ici les limougeauds pour un après-midi à la campagne.

On n'y vit pas si mal, on s’y sent loin de la guerre.

Et puis, en une journée, tout est détruit, anéanti, par la folie des SS de la 3ᵉ Das Reich qui remonte de Montauban vers la Normandie. La veille, la compagnie s'est arrêtée à Tulle pour pendre 99 habitants aux balcons de la ville. 

Oradour : 643 morts, 197 hommes, 241 femmes, 205 enfants, le plus jeune était âgé d’à peine une semaine.

Que s'est-il passé ce jour-là ? Comment raconter cette journée tragique ? 

Pour en parler, Cécile Gauthier reçoit au cœur du village martyr d'Oradour-sur-Glane :

  • Agathe Hébras, petite-fille du dernier survivant d’Oradour, Robert Hébras, disparu en 2023 et qui durant de nombreuses années a inlassablement raconté son histoire.
  • Benoît Sadry, président de l’association des familles des victimes, livre le récit apocalyptique du massacre dans l’église. Son arrière-grand-mère y a perdu six de ses enfants.
  • ​​​Pascal Plas, historien spécialiste de la Deuxième Guerre Mondiale, pour contextualiser les faits et éclairer sur les agissements de ces SS de la Das Reich, puis pour comprendre la genèse de ce massacre, qui n’est en rien dû au hasard.

 

NoA Histoire #1 (nouveau magazine) 

> Diffusion le samedi 1er juin à 20.40 sur .3 NoA

> Magazine de 26 minutes présenté par Vanessa Finot

En partenariat avec la Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine 

Avec la participation de Martial Codet-Boisse, journaliste  

NoA Histoire

Thème : La guerre en images –  massacre d'Oradour-sur-Glane et 80 ans de la Libération de la France   

Ce premier numéro de NoA Histoire est consacré à la guerre à quelques jours des commémorations d’Oradour.

Avec des images qui montrent l’horreur comme la joie de la Libération, cette émission explique comment elles ont pu voir le jour et être conservées. Pascal Plas historien, explique leur importance et comment elles peuvent ou non constituer le socle de la mémoire historique.  

NoA Histoire s'appuie sur des images exceptionnelles de la Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine  : 

  • Oradour avant le massacre

  • Images filmées en discrétion pendant l’Occupation comme des défilés de soldats allemands à Loudun 

  • Images de la Libération de Limoges et les premières heures de l’épuration 

  • Images de la visite du Général  De Gaulle à Oradour 

Qui les a filmées/ Comment sont-elles parvenues à la cinémathèque/ l’historien de la cinémathèque, Dwayne Chavenon, répond à ces questions. 

Que nous disent ces images aujourd’hui au regard de ce qui s’est passé dans ce village martyr ? Qui a vu ces images à l’époque ? Dans quelles conditions ? 

Autre invité en plateau, le réalisateur Patrick Séraudie pour un éclairage sur la bonne utilisation des images d’archives :

 

NoA Histoire
Enregistrement de NoA Histoire #1

 

Oradour, 80 ans après 

> Diffusion le jeudi 6 mai sur France 3 Nouvelle-Aquitaine à 23.45 après la diffusion du film documentaire réalisé par Patrick Séraudie : Oradour, les passeurs de mémoires.

> Magazine de 52 minutes présenté par Fabrice Bidault et réalisé par Philippe Appietto 

Enregistré au Centre de la Mémoire d'Oradour-sur-Glane.

Enregistrement de l'émission Oradour, 80 ans après
Enregistrement de l'émission Oradour, 80 ans après 

Invités : 

  • Babeth Robert, directrice du Centre de la Mémoire d'Oradour-sur-Glane 
  • Benoit Sadry, Président de l'association nationale des familles des marturs d'Oradour-sur-Glane 
  • Agathe Hébras : petite-fille de Robert Hébras, dernier rescapé du massacre d'Oradour-sur-Glane 
  • Andrea Erkenbrecher (en duplex) : historienne allemande  

 

Robert Hébras, le dernier d'Oradour

Robert Hébras, le dernier d'Oradour
Robert Hébras, le dernier d'Oradour 

> Diffusion le lundi 10 juin à 22.00 sur .3 NOA 

> Magazine de 30 minutes de Franck Petit et André Abalo 

 Robert Hébras s'est éteint samedi 11 février 2023.

NoA propose un document exceptionnel tourné par Franck Petit et André Abalo. 

Il a 19 ans, presque insouciant. Il va vivre l'horreur, mais il va survivre.
Ce 10 juin 1944, il n'a pas peur malgré les uniformes. Il n'a pas peur malgré les   avertissements de sa mère. Il ignore tout de la guerre. Il n'a pas peur… jusqu'à ce que la mitraillette se mette à tirer, jusqu'à ce que ses camarades tombent sur lui, jusqu'à ce que les flammes gagnent son corps.

 "Pourquoi je suis en vie ? Je ne sais pas, je ne sais pas… "

Robert Hébras était le dernier des six survivants du massacre commis à Oradour-sur-Glane par les hommes de la Division SS Das Reich. 75 ans après l'indicible et avant que sa voix ne s'éteigne, Robert Hébras a accepté, une ultime fois, de refaire le chemin de sa maison à la place du village, puis de la grange Laudy à la porte qui s'ouvrait sur la liberté et sur la vie.

Le 10 juin 1944, Robert Hébras a perdu sa mère et ses deux sœurs, brûlées vives dans l'église. En mémoire des 643 enfants, hommes et femmes victimes de la barbarie, dans ce petit village de Haute-Vienne aujourd'hui figé dans les heures sombres de l'Histoire, Robert Hébras livre un témoignage personnel et humain, pour que personne, jamais, n'oublie.

 

Willy Ronis, photographe, une journée

> Diffusion le lundi 10 juin à 23.20 sur .3 NoA 

> Magazine de 26 minutes réalisé par Patrick Séraudie -  coproduction Pyramide Production, Télim TV et Gamma-Rapho

Photo Willy Ronnis Copyright RMN
Photo Willy Ronis - Copyright RMN

Le 12 juin 1949, à l’initiative de Louis Aragon et Frédéric Joliot-Curie, une caravane d’artistes et d’intellectuels proches du mouvement de la Paix se rend à Oradour-sur Glane pour une journée commémorative.

Quelque 400 créateurs parmi lesquels Elsa Triolet, Pablo Picasso, Fernand Léger et Tristan Tzara ont fait don d’une œuvre d’art ou d’un manuscrit pour constituer un Livre d’Or collectif, offert à la commune.
À la demande de Louis Aragon, Willy Ronis accompagne cette délégation d’intellectuels et d’artistes. Il réalise un reportage dont les Lettres Françaises publient quelques images.
Lors de cette journée, parallèlement à l’événement immortalisé par la photo d’Aragon brandissant le Livre d’Or au-dessus de la foule, il pose son regard de photographe humaniste sur la population du village.

La plupart de ces photos resteront inédites. Elles constituent aujourd’hui l’unique témoignage iconographique de cet événement, mais aussi une trace de la vie des familles dans ces années de reconstruction.
57 ans plus tard, en 2006, Patrick Séraudie a demandé à Willy Ronis de ressortir ses
négatifs. Il enregistre alors son témoignage autour de cette journée du 12 juin 1949.

Willy Ronis, une journée à Oradour, est un film qui dévoile une partie jusqu’alors méconnue de l’œuvre du photographe.

 

 

 

Coordination éditoriale : 

Bernard Gouley