Outre-mer, et si on bougeait les lignes ?

L’IA, l’intelligence artificielle, s’impose au fil des mois comme une nouvelle innovation numérique d’une ampleur comparable aux précédentes vagues qui nous ont apporté ordinateurs, internet, téléphones multifonctions. Autant de secteurs dans lesquels la France ne compte pas d’entreprises championnes. Pour ne pas rater ce coche, les autorités encouragent les investisseurs publics et privés à soutenir les start-up tricolores apparues dans le secteur de l’IA. Des sommes importantes sont nécessaires pour financer outils de calculs et accès aux données, deux ingrédients indispensables à l’IA générative.

Pour les experts, en Outre-mer, l'intelligence artificielle offre de nombreuses possibilité pour stimuler le développement économique, améliorer les services publics et renforcer les compétences locales. Elle présente de réelles opportunités de développement économique et sociétal, notamment dans la gestion des risques naturels, la préservation de la biodiversité, production d'énergie, optimisation des déplacements, agriculture, droit, information, chacun de ces registres, et d’autres encore, sont d’ores et déjà impactés par l’IA  de manière spécifique.

Quelles seront les retombées de l’IA sur les Outre-mer ? Faut-il en attendre la création de nouveaux emplois avec l’accélération de l’innovation ou au contraire redouter la disparition de certains métiers du fait de l’obsolescence des compétences sur lesquelles ils sont fondés ?

Doit-on redouter un nouvelle menace pour les cultures locales du fait de la reproduction des stéréotypes que génère cette invention ou à l’inverse faut-il s’attendre à voir apparaître des créations originales dans des domaines jusque-là inexplorés ?

Pour répondre à ces questions, Sitianlati Daroussi, en collaboration avec les rédactions du Réseau des 1^ère, fera un point avec ses invités sur ce nouveau monde qui s'impose comme une révolution de société dont l'impact et les enjeux stratégiques sont tels que les Outre-mer n'ont pas le droit à l'erreur si elles ne veulent pas décrocher dans les années à venir.

Invités

• Sophie Lubin, présidente de l’association Maryse Project

• Annick Girardin, sénatrice de Saint-Pierre et Miquelon

• Frédéric Pascal, professeur Centrale Supélec

En duplex depuis la Guadeloupe 

• Gaël Musquet, hacker et météorologue