PREMIER DE CORDÉE - PRÉSENTATION

Premier de cordée est une compétition qui oppose deux familles lors d’une course vertigineuse sur l’un des sommets les plus emblématiques de France ! Une aventure basée à la fois sur la solidarité d’un groupe et sur la volonté individuelle. Une compétition qui allie émerveillement, dépassement de soi, découverte d’une région et aventure humaine.

Tout au long de la compétition, Fanny Agostini est l’accompagnatrice et la narratrice, tant pour faire découvrir le patrimoine historique et naturel du parcours que pour faire partager l’aventure humaine des cordées en vivant pleinement l’ascension avec elles.

Réaliser une course en montagne est une expérience forte, presque violente, pour des néophytes. Les candidats vont se découvrir et se retrouver face à eux-mêmes, face à leur capacité à gérer, ou pas, la fatigue extrême, la peur, le froid, le manque d’oxygène... Ils vont devoir apprendre à maîtriser leur faiblesse et à compter les uns sur les autres.

Les cordées sont évaluées selon différents critères : rapidité, connaissance du patrimoine naturel et historique, technique. L’équipe gagnante repartira avec 5 000 euros et permettra à une association de défense de l’environnement de la région de remporter 10 000 euros.

« Toutes les courses en montagne que j’ai pu faire
m’ont appris quelque chose.
D’ailleurs, je crois que c’est à chaque instant
qu’on apprend en montagne. »
Michel Serres

Productrice, sportive, amoureuse de la montagne, Caroline Massardy a eu l’idée d’un jeu nous entraînant au-dessus des nuages, là où on peut ressentir pleinement la beauté de la nature et la récompense de l’effort.

Premier de cordée est un concept original, comment en avez-vous eu l’idée ?

Lors de mes premières courses en montagne, j’ai découvert une aventure à la fois humaine et physique, voire spirituelle, ainsi qu’un univers méconnu car peu représenté dans les médias. Pourtant, il est accessible à tous si l’on a de la volonté et qu’on est capable de surmonter ses peurs. Dans le droit-fil de cet esprit, j’ai imaginé deux cordées partant à l’assaut d’un sommet, afin qu’il s’agisse d’une victoire d’équipe. Elles mettent en avant les valeurs que je défends : la solidarité, la bienveillance, l’encouragement.
Emmanuel Garcia, directeur de l'unité jeux à France 3, a eu l’excellente idée d’introduire le lien familial dans la cordée. La solidarité en est exacerbée, et la spiritualité apparaît en filigrane.

Pourquoi avoir choisi Fanny Agostini pour animer le jeu ?

France 3 a souhaité confier à Fanny Agostini l'animation de ce programme. De mon côté, je l’avais repérée sur BFM. Elle se mettait dans des situations assez extrêmes parfois pour présenter la météo. Il fallait des qualités énormes pour réussir à la fois à rendre le jeu très vivant, grimper au sommet, gérer son stress, etc. Il n'y a vraiment qu’elle pour relever un tel défi !

Comment se déroule la course, et combien de personnes grimpent au sommet ?

Hormis les deux cordées avec leur guide, le réalisateur, quatre cadreurs, deux ingénieurs du son, un pilote de drone. En tout, une équipe de quinze personnes, plus les guides et les spécialistes, mais eux sont des grimpeurs aguerris. Nous démarrons la course à partir de la vallée, à 1 000 mètres d’altitude. Le premier jour, nous parcourons un dénivelé de 1 000 mètres. Il faut savoir qu’un dénivelé de 100 mètres équivaut à un kilomètre de plat. Le deuxième jour, nous grimpons encore de 600 mètres. À partir de là, l’oxygène se fait plus rare et on commence à avoir du mal à marcher. Enfin, le troisième jour, après avoir passé la nuit à 3 000 mètres, nous touchons au but : l’aiguille du Tour, 3 542 mètres.

Que souhaiteriez-vous que les téléspectateurs retiennent de ce programme ?

J’espère que nous leur communiquerons la force de cette épopée — le merveilleux de la nature, en particulier de cette région. Je pense que la meilleure manière de donner envie aux gens de protéger la Terre est de leur en montrer l’infinie beauté.

Propos recueillis par Diane Ermel