Quand au cours d'un déjeuner, Harold Valentin a évoqué l'idée d'inscrire une série dans les années 20 car la période lui semblait offrir un miroir à la nôtre, j'ai aussitôt rebondi avec enthousiasme. En premier lieu, le Paris de l'époque, "centre du monde" créatif et festif devenu mythique, constituait une arène incomparable pour créer des personnages puissants et contrastés. Et puis la frénésie de plaisirs et de liberté de cet "après guerre" qui a brisé tant de conventions a su explorer de nouvelles façons de créer, d'aimer et d'exister dont la modernité perdure. Mais bien sûr c'est l'affirmation et l'émancipation des femmes, l'élément le plus emblématique de la période, qui m'a embarquée.
Louise Kerlac est née de l'intention d'incarner ce moment d'un combat encore d'actualité.
Dominique Lancelot