Petit Dragon
Petit Dragon – de son vrai prénom Raphaël – est un gamin de Port Marie qui vit à l’Institut Riffler où sa mère Mme Wong est intendante. Il n’a jamais connu son père disparu dans un crash. Sa mère le surprotège, elle le voit toujours comme « son bébé », c’est comme ça qu’elle l’appelle souvent. Petit Dragon a le choix de dormir à l’appartement de fonction de sa mère à l’Institut ou avec ses compagnons de chambrée. Ballon au pied, Petit Dragon est agile, vif comme l’éclair, capable de gestes techniques incroyables. C’est un joueur de foot de rue d’exception, un futur leader dans la lignée d’un Tag ex Capitaine des Bleus, dont il a toujours été fan. Petit Dragon est enthousiaste, généreux, gentil. Du haut de ses dix ans, avec sa petite voix perchée et son gabarit poids plume, il est très attachant, on a envie de le prendre dans ses bras pour le câliner… c’est là son grand malheur ! Lui, ce qu’il voudrait, c’est être grand et costaud pour pouvoir enfin être pris au sérieux quand il joue au foot de rue ! Mieux vaut d’ailleurs éviter d’aborder le sujet avec lui, car c’est LE sujet qui a le don de le mettre en pétard ! Au travers de l’enjeu personnel de Petit Dragon, l’idée est de montrer aux enfants – à qui on rabâche souvent t’es trop petit, t’es pas assez fort – qu’il leur faut se lancer et ne pas se laisser piéger par tous ceux qui te mettent des barrières pour t’empêcher d’avancer ! Petit Dragon est très complice avec Bianca qui sera sa confidente dans les épreuves qu’il va traverser. Elle est pour lui comme une sœur.
Depuis toujours, la grande passion de Petit Dragon c’est le foot de rue. Mais il n’a jamais pu participer à un tournoi : « Trop jeune… trop petit… » …jusqu’à la fameuse finale du dernier mondial qu’il a jouée aux côtés de Samira et Éloïse, suite au départ de Tag et au forfait de Gab. Le rêve absolu ! Alors, à la rentrée, quand il apprend la tenue d’un championnat de qualification au prochain mondial, Petit Dragon gonflé à bloc veut à tout prix participer à la compétition. Mais il devra faire ses preuves et montrer au monde que ce n’est ni la taille ni l’âge qui comptent … mais l’esprit foot de rue !
Assâad
Sa famille et lui traversent la méditerranée sur un bateau de fortune pour fuir leur pays en guerre au Moyen Orient. Ils sont sauvés du naufrage en pleine mer par le patrouilleur d’une association. En Italie, ils prennent le train pour la France. Le train en arrêt à la gare frontière, contrôle douanier… ses parents et son petit frère Elias sont descendus du train. Assâad qui se baladait de wagon en wagon passe entre les mailles du filet. Il poursuit le voyage seul. Il est ensuite recueilli à l’Institut Riffler. Par rapport à cette guerre qu’il a vécue et à tout son parcours, Assâad a appris à relativiser. Ils perdent un match ? OK, c’est pas la fin du monde, y a pire dans la vie. Assâad s’est tout de suite bien entendu avec Petit Dragon. Ils partagent la même chambre à l’Institut. Ballon au pied, Assâad est bluffant. Sa force c’est la pointe de vitesse. Il est aussi bon élève, doué et sérieux. La première chose qu’il a d’ailleurs montrée à Mlle Adélaïde à son arrivée à l’Institut, ce sont ses bulletins scolaires qu’il avait précieusement emportés en quittant son pays. Il aide volontiers les copains pour les devoirs. Bon, disons qu’il troque quand même ses services. C’est un vrai débrouillard ! Assâad est obsédé par le fait de retrouver sa famille qu’il cherche avec ses petits moyens mais beaucoup d’ingéniosité : post de vidéo sur les réseaux sociaux avec l’espoir que ses parents le voient, recherche auprès d’associations… Il s’en confie un peu à ses copains les plus proches, mais il ne raconte jamais les circonstances dans lesquelles il a été séparé de ses parents…
Kani
Elle a grandi à Port-Marie et connaît la ville comme sa poche : tous les raccourcis, les cachettes, les passages secrets etc. Ses parents sont récemment partis monter une ferme bio en pleine campagne. Ils n’ont pas pu l’emmener avec eux car, là où ils sont, il n’y a pas d’école, pas de structures, rien pour l’accueillir.
Kani s’est donc vue imposer d’être interne à l’Institut Riffler où elle partage la chambre de Bianca. Suite à ce brusque changement, elle est entrée en révolte, refuse tout en bloc à l’Institut, et ne fait aucun effort pour s’intégrer. Elle refuse même de rentrer voir ses parents le week-end. Quand ils l’appellent, elle filtre systématiquement et ne les prend jamais au téléphone. Kani n’est pas une grande joueuse de foot, mais elle a une puissance de tir phénoménale. Elle a un caractère fort, fier, et un pur esprit de contradiction : quand tout le monde dit oui, elle dit non. C’est ainsi qu’elle finit par accepter d’intégrer l’équipe des Bleus. Elle ne rit jamais, et surtout pas aux blagues de Jérémy (effet comédie). Elle dit toujours ce qu’elle pense, sans filtre. Elle sera en conflit permanent avec Jérémy le frimeur. Pourtant, Jérémy l’admire et tombera amoureux d’elle, sans jamais lui avouer, persuadé qu’il n’est pas assez bien pour elle. Kani tombera elle aussi amoureuse de Jérémy, mais sera trop fière pour révéler qu’elle s’est attachée à ce petit rouquin agité du bocal.
Frank
Frank est un jeune Taïwanais installé à Port Marie avec sa famille (Frank est son prénom occidental, son prénom Taiwanais est Lee Chun). Ses parents ont repris le restaurant familial Taiwanais chic tenu par un grand oncle sur le Vieux Port. En voyant un match devant la terrasse du restaurant de ses parents, Franck tombe amoureux du foot de rue. Il saoule tout le monde pour jouer, d’abord Jérémy puis Petit Dragon et les Bleus qu’il intègrera comme gardien, un peu par défaut au départ, avant d’être définitivement adopté. Il va se lier d’amitié avec Petit Dragon, et sera toujours fourré à l’Institut Riffler. Frank a un style très particulier, une façon comique (mais efficace) d’arrêter les tirs. À Taipei, il était au club de baseball, excellent catcher. Particularité : il porte son gant de baseball fétiche aux matchs.
Frank a reçu une éducation Taiwanaise : obéissance, discipline, ordre et travail ! Alors il est en même temps effrayé et fasciné de voir à quel point c’est différent à Port Marie ! Frank a du mal avec la nourriture Française, surtout les gâteaux secs qu’il mâche en grimaçant, avec l’impression qu’il va s’étouffer (ce qui fait bien rire les autres) ! Lui, il est plutôt nouilles chinoises avec sauce très épicée (les autres en font les frais en goûtant ses plats, et là c’est lui qui se marre) ! Ce décalage de culture sera source récurrente de comédie. Frank est toujours à 1000 à l’heure, levé aux aurores prêt pour l’entraînement… il réveille tout le monde à l’aube.Il est toujours en train de se tester, se chronométrer, viser le record de jongles etc. Il joue du piano depuis qu’il a 4 ans. Toujours tiré à quatre épingles et coiffé de près, c’est aussi un charmeur…
Bianca
Orpheline, elle vit à l’Institut Riffler depuis si longtemps qu’elle semble faire partie des murs. Bianca est une fille discrète qu’on ne remarque pas. Tout son monde est dans sa tête. Elle parle peu, mais observe beaucoup. Quand elle parle, elle sait trouver les mots pour convaincre. Elle est intelligente et saura motiver l’équipe aux moments cruciaux, mais aussi déstabiliser l’adversaire. Elle a une jolie frimousse à l’expression souvent mélancolique. Elle est rarement dans l’affrontement. Même quand elle remet les idées en place à Kani qui rejette ses parents, elle le fait avec douceur ou elle en parle à son petit chien en peluche et Kani la surprend. Car Bianca adore les peluches, elle cache une super collection avec laquelle elle passe des heures à jouer. Elle s’en occupe et leur parle comme une vraie « maman ». Petit Dragon connaît son secret. Il s’est pris d’affection pour elle, et l’emmène souvent jouer avec lui au ballon. Il lui apprend à dribbler, jongler. Bianca se montre très douée. Et ça, Petit Dragon l’a tout de suite senti. Elle sera la super technicienne de l’équipe avec ses dribbles incroyables à la Ronaldo.
Jérémy
Jérémy a pris la grosse tête depuis le succès médiatique du Mondial de foot de rue et des Bleus. Il était déjà frimeur, mais il se prend désormais pour une vraie star ! Il soigne son image sur les réseaux sociaux, poste des photos de ses exploits et surveille de près son compteur de ‘like’. Pour perpétuer sa légende, il participe au championnat de qualification au mondial de foot de rue, au sein du FC Golmetti, une équipe de super joueurs sponsorisée et managée par Renzo Golmetti, un entrepreneur de la région. Jérémy est bien entendu sûr de remporter la compétition. À l’Institut Riffler, Jérémy partage sa chambre avec Petit Dragon et Assâad, l’occasion de débats et oppositions d’idées animés sur le foot de rue, son esprit et ses codes.
Requin
Requin ne joue pas le championnat, il est en charge de l’organisation et de la gestion. Figure historique du foot de rue, il est aujourd’hui un peu le nouveau Fédé. Il est assisté dans sa mission par ses Requins du Port. Ils auront un rôle comédie notamment : « Les gars, il est temps de remettre les Psikopats à leur place… qui est volontaire ? » …tout le monde se défile car les Psikopats sont des terreurs !