Laure Culsan
Contact - France Télévisions
Petite Casbah
Dès le lundi 28 octobre sur la plateforme Okoo et à 18.50 du lundi au jeudi sur France 4
Okoo propose aux enfants à partir de 6 ans une nouvelle série animée : Petite Casbah.
Petite Casbah, c'est une histoire d'amitié entre des enfants de milieux et communautés différents (Espagnols, Français, Juifs, Arabes, Chaouis...) en plein cœur d'Alger à l'été 55.
Petite Casbah n'est pas une chronique de la guerre, c'est la possibilité d'ouvrir le dialogue intergénérationnel autour d'une période et d'un conflit encore tabous.
Il s'agit d'un programme familial haletant pour les enfants et passionant pour les plus grands.
La série se décline sur Lumni.fr avec une collection de 6 modules éducatifs, Petite Casbah, raconte-moi l'Algérie. Par le prisme des personnages principaux, l'histoire des origines de chacun est retracée et, à travers elles, les différentes vagues de migration qui ont peuplé l’Algérie.
6 x 26 min
Une série créée par
Alice Zeniter et
Alice Carré
Scenario et dialogues
Marie de Banville et Jean Regnaud
Réalisation
Antoine Colomb
Production
Darjeeling
Avec la participation de
France Télévisions
En association avec
RTBF, VRT, RTS Kids et TV5 Monde
Programmation
Dès le lundi 28 octobre
6 épisodes sur la plateforme Okoo
sur France 4
Lundi 28 et jeudi 31 octobre 2 inédits à 18.50
Mardi 29 et mercredi 30 octobre 1 inédit à 19.15
En partenariat avec
Depuis plusieurs années, nous cherchions ce projet de programme pour les enfants qui raconterait une histoire de la France dont on parle peu dans les familles, l’histoire de l’Algérie et de la France quand les grands-parents d’aujourd’hui avaient l’âge de nos téléspectateurs, il y a 60 ans environ. Darjeeling a eu la belle initiative de demander à Alice Zeniter et Alice Carré de proposer un récit d’enfances en 1955, au cœur d’Alger, où les enfants d’Algérie de cette époque vivent des grandes aventures communes, des disputes et des réconciliations. Il ne s’agissait pas de parler de « la guerre d’Algérie » mais bien de faire une proposition de fiction, de représentation d’une mémoire, de peuples se côtoyant, d’individus se liant d’amitié ou se déchirant, vivant leur vie à hauteur de murets de la casbah, dans les ruelles, à l’école et sur les toits avec de forts désirs communs : jouer, rire, grandir, être ensemble. Les affaires des adultes se déroulent aussi, un peu plus haut.
Le travail d’écriture de cette série a été un travail de longue haleine, un travail de développement de l’écriture de tout le récit, tous les scenarii, avec le précieux concours de Jean Régnaud et Marie de Banville, pour trouver la plus grande justesse dans ces personnages qui semblent aujourd’hui avoir existé. Le travail d’écriture s’est poursuivi à l’écran avec une élaboration de l’image exceptionnelle, un investissement dans les recherches de direction artistique, de mise en scène, où ce qui n’est pas dit est visible, ce qui n’est pas entendu est ressenti. Antoine Colomb réalise ici une très belle série, au service d’un propos essentiel.
Joseph Jacquet, directeur du développement de l'offre jeunesse
Synopsis
Alger. Juin 1955.
Khadidja a quitté la Kabylie pour rejoindre son grand frère Malek à Alger. En ce premier jour algérois, et en attendant de pouvoir être scolarisée, elle l’accompagne au marché où il a un petit étal de fruits et légumes. Mais la journée ne se passe pas comme prévu : suite à une altercation avec la police, Malek est arrêté. Khadidja se retrouve seule. Heureusement, Lyes, enfant des rues débrouillard et malin, la recueille dans son abri de fortune bricolé sur les toits de la Casbah. C’est là qu’elle rencontre Philippe et Ahmed, deux enfants de Bab-el-Oued qui viennent ici après l’école.
Les trois garçons vont l’aider à s’installer et, surtout, à déchiffrer un message codé transmis par Malek.
Ensemble, ils mènent l’enquête à travers la ville et retrouvent la trace de la mystérieuse « Oranaise » qui pourrait peut-être les aider à libérer le grand frère de Khadidja.
Les objectifs sont multiples : traduire la multiplicité culturelle de l’Algérie, ouvrir un dialogue intergénérationnel entre enfants d’hier et d’aujourd’hui.
La guerre d’Algérie est un sujet encore douloureux et difficile à expliquer aux enfants. « Petite Casbah » et les pastilles doivent permettre d’échanger sur une période trop longtemps restée sous silence, et sur un pays que l’on connaît souvent très mal.
Anne Daroux, directrice de l'Éducation
« Petite Casbah, raconte-moi l’Algérie », le module disponible sur Lumni.fr
Soixante ans après la fin du conflit, il est encore souvent compliqué de parler de l’Algérie, à tel point que nous connaissons mal ou très peu les différentes populations qui l’ont composée et la composent aujourd’hui. Berbères, Juifs, Arabes, Européens se sont croisés, succédé, parfois affrontés sur ce territoire qu’ils ont construit et enrichi de leurs cultures respectives.
Petite Casbah, raconte-moi l’Algérie est une série de six épisodes de 5 minutes 30 dans lesquels chaque enfant peut découvrir, au travers des personnages du dessin animé Petite Casbah, l’histoire et les spécificités de leurs origines :
- Petite Casbah, raconte-moi l'Algérie — les Kabyles
- Petite Casbah, raconte-moi l'Algérie — les Français
- Petite Casbah, raconte-moi l'Algérie — les Chaouis
- Petite Casbah, raconte-moi l'Algérie — les Arabes
- Petite Casbah, raconte-moi l'Algérie — les Juifs
- Petite Casbah, raconte-moi l'Algérie — les Espagnols
Les modules sont accompagnés d'une mallette pédagogique qui contient une carte, une frise, un quiz, une fiche des personnages et une fiche d'interview à faire auprès des enseignants, parents, grands-parents...
Petite Casbah, raconte-moi l'Algérie
6 x 5 min 30
Dès le 28 octobre sur Lumni.fr
