Dossier de presse
Ils ont entre 24 et 33 ans, ils sont originaires de Maripa-Soula et Papaïchton, ils n’en sont pas à leurs premières expériences radiophoniques et ont hâte de commencer l’aventure Mi lobi ! A quelques jours de l’inauguration, découvrez les quatre nouvelles voix qui incarneront la radio Mi lobi !
Agouinti Kerth "être écouté partout"
Je ne découvre pas le milieu radiophonique puisque j’ai été il y a quelques années animateur de la radio de Maripa-Soula et aussi correspondant de Guyane la 1ère sur place. Je suis très heureux de collaborer et d’inscrire mon nom à la liste des contributeurs de Mi Lobi car la création de cette web radio signifie que les populations issues des communes de l’intérieures de la Guyane ne seront plus laissées pour compte et pourront être écoutées partout.
Richard Dekon « écouter des programmes en bushi tango »
J’ai su que Guyane la 1ère était à la recherche de contributeurs originaires de la vallée du Maroni alors que j’étais chroniqueur à la Chronique du Maroni. J’ai donc saisi cette opportunité et ai présenté ma candidature. Pour moi, c’est une très bonne initiative et je tiens d’ailleurs à remercier la chaîne car ce projet est l’occasion rêvée pour faire découvrir notre culture et notre langue régionale à tout le monde. Chacun pourra s’exprimer et écouter des programmes en bushi tango. Je suis extrêmement fier de participer à cette aventure et j’attends impatiemment le lancement officiel le 15 octobre.
Ignace Djaba « un espace d’expression d’un nouveau genre »
Avant d’être retenu pour être l’une des voix de Mi Lobi, j’ai participé à plusieurs formations sous forme d’ateliers vidéo et multimédia. C’est d’ailleurs grâce à celles-ci que j’ai été sélectionné. J’accorde beaucoup d’importance au sport et à la culture, ce sont donc les thématiques que j’aborderai dans les émissions que je présenterai en faisant circuler le maximum d’info là-dessus. J’éprouve un énorme sentiment de fierté quant à Mi Lobi qui sera pour les habitants de Maripa-Soula et de Papaïchton un espace d’expression d’un genre nouveau.
Olivier Afokati, « s’approprier Mi Lobi comme étant leur radio »
Je suis un habitué et aussi un passionné de l’animation puisque c’est un milieu que je côtoie régulièrement dans ma commune mais grâce à Guyane la 1ère j’entre enfin dans le monde de la radio. Les habitants du Haut Maroni ont des choses à dire c’est pourquoi, nous proposerons des émissions où nous laisserons la parole libre aux auditeurs. Je suis fier comme tous mes autres collègues que ce projet voit le jour car je considère qu’il est très important pour les populations des communes isolées d’avoir et de s’approprier Mi Lobi comme étant leur radio, car selon moi une commune sans radio est une commune morte.