3 questions à Matt Pokora
Vous exercez votre métier depuis dix-sept ans, et vous essayez toujours de répondre à l’invitation du Téléthon. Pourquoi cette cause vous tient-elle tant à cœur ?
Parce qu’il est important de soutenir le travail de nos chercheurs et de mettre en lumière ces maladies génétiques rares, qui sont souvent méconnues du grand public. Parce que ces maladies touchent aussi énormément d’enfants et que, chaque année, de nombreux progrès permettent de redonner de l’espoir à de nombreuses familles. Le Téléthon est une véritable leçon de vie pour chacun de nous.
À la fin de septembre, vous avez rencontré les chercheurs et les familles. Quelles sont les avancées ou les victoires qui vous ont le plus marqué ? Être papa a-t-il accru la résonance de leur beau combat ?
J’ai été très marqué par ce couple d’Américains qui a eu un premier enfant décédé quelques mois à peine après sa naissance. Quelques années après, ils ont eu une petite fille, atteinte elle aussi de cette même maladie. Mais, par bonheur, et grâce au travail incroyable des chercheurs et à la générosité des Français, les avancées réalisées, notamment dans le domaine de la thérapie génique, ont permis que cette petite fille vive aujourd’hui comme toutes les petites filles de son âge… Cette histoire m’a bouleversé. Il y a aussi toutes ces familles que j’ai pu rencontrer, chacune portant si dignement son histoire, chacune partageant le même combat contre la maladie. Le fait d’être père m’a rendu d’autant plus sensible et impliqué, je peux mieux ressentir et comprendre la douleur des parents et de leur entourage. Je suis admiratif de leur bravoure et de leur dignité face à ce combat.
En tant que parrain du Téléthon sur France Télévisions, quelles énergies et tonalités souhaitez-vous impulser lors de ces 30 heures d’antenne ?
Je veux montrer que ma génération est aussi concernée par cette magnifique action, je veux mobiliser les Français et apporter toute mon énergie au profit de cet événement. Je vais tout faire pour distribuer un maximum de bonnes ondes aux familles, aux enfants, aux chercheurs et aux bénévoles, et appeler une fois encore à la générosité et au grand cœur qui caractérisent nos concitoyens.
