Indre
Domaine de George Sand (Nohant-Vic)
Situé à Nohant-Vic, dans le sud du Berry, le Domaine de George Sand est un château du XVIIIème siècle. La grand-mère paternelle de la romancière achète cette demeure au cours de la Révolution française, en 1793, et l’entoure d’un vaste parc. Très attachée à la campagne berrichonne dans laquelle elle a passé son enfance, George Sand hérite du domaine en 1821. Elle y écrit la majeure partie de son œuvre et s’y entoure de sa famille et de ses amis. Franz Liszt, Honoré de Balzac, Eugène Delacroix, Pauline Viardot, Théophile Gautier, Gustave Flaubert ou encore son compagnon, Frédéric Chopin. Le jardin qui entoure la maison, labellisé Jardin Remarquable, témoigne également de la riche personnalité de George Sand et de son attachement à la nature. George Sand, décédée en 1876, repose dans le petit cimetière familial, en bordure du jardin.
Indre-et-Loire
Château d’Azay-le-Rideau (Azay-le-Rideau)
Le château d'Azay-le-Rideau est bâti sur une île au milieu de l'Indre sous le patronage de François Ier. Subtile alliance de traditions françaises et de décors innovants venus d'Italie, il est une icône du nouvel art de bâtir du Val-de-Loire au XVIème siècle. Son parc paysager, conçu dans la seconde moitié du XIXème siècle, lui offre un véritable écrin naturel.
Ses propriétaires successifs ont contribué à en faire un des joyaux architecturaux les plus harmonieux du Val-de-Loire. Propriété de l’État depuis 1905, le château d’Azay-le-Rideau est classé au titre des Monuments Historiques neuf ans plus tard. Depuis 2017, un vaste programme de restauration dans le cadre d’un partenariat avec le Mobilier national a redonné tout son éclat à celui qu’Honoré de Balzac comparait à un “diamant taillé à facettes serti par l’Indre”.
Cher
Palais Jacques Cœur (Bourges)
En 1443, l'argentier de Charles VII et homme d'affaires Jacques Cœur, décide de construire dans sa ville natale, Bourges, un palais à la mesure de son prestige social. L’édifice incarne la grandeur d'une époque et la mégalomanie de son propriétaire. Ce chef-d’œuvre de l'art gothique flamboyant annonce les grands hôtels particuliers de la Renaissance. Les façades portent les armes -coquilles et cœurs- d'un Jacques Cœur fraîchement anobli par le roi, des scènes de la vie quotidienne et des fleurs de lys. À l'intérieur, tout le confort bourgeois de l'époque, avec une cheminée par chambre et une étuve pour la toilette. Jacques Cœur n’en profite guère, puisqu'il est arrêté en 1451, année de la fin de construction de son palais. Le monument passe ensuite entre plusieurs mains. Colbert, son dernier propriétaire privé, le vend à la ville de Bourges en 1682. Il devient Monument Historique en 1840.