Édito de Michel Field
Directeur de la culture et du spectacle vivant
Le sait-on ? Le Festival de Cannes est un des événements parmi les plus couverts par la presse internationale.
Il figure sur ce podium avec les Jeux Olympiques et la Coupe du monde de football. Qu’un festival de cinéma, ouvert sur le monde, offrant chaque année une programmation exigeante, sachant concilier glamour et cinéphilie, cinéma populaire et avant-gardiste, blockbusters américains et films d’auteurs africains ou asiatiques, jouisse depuis des décennies de cette image et de cet écho rend presque évident son partenariat avec France Télévisions.
Car un média public obéit à ces mêmes exigences : parler au plus grand nombre et satisfaire des publics « niches », favoriser la création sous toutes ses formes et faire écho à toutes les cultures. Il m’est souvent arrivé de penser que france.tv, regroupant le bouquet de nos chaînes linéaires et numériques, était semblable à un multiplexe de cinéma : on y trouve de grandes salles appelant un grand nombre de spectateurs comme d’autres plus intimes, destinées à des passionnés, peut-être moins nombreux mais exigeants.
En finançant les films les plus divers, en leur permettant une exposition massive sur nos chaînes et notre plateforme, en offrant une remarquable émission hebdomadaire de cinéma (Beau Geste, le dimanche soir sur France 2), incarnée par l’ancien président du Festival Pierre Lescure, France Télévisions est au cœur de ses missions de service public.
