Célestial : création mondiale du ballet de l'Opéra National de Bordeaux
Lundi 21 décembre à 22.50 sur France 3 Nouvelle-Aquitaine
Lundi 28 décembre à 21.10 sur NoA
Les danseurs du Ballet de l'Opéra National de Bordeaux proposent quelques-uns des plus grands pas de deux du répertoire. Une technique et une virtuosité à couper le souffle, portés par un piano enchanteur et l'archet enflammé du Premier violon supersoliste de l'ONBA Matthieu Arama.
Célestial est une pièce pour 7 danseurs créée le 9 avril 2017 pour le Festival International du Ballet du Mariinski de Saint-Pétersbourg. Elle a été récrée pour 11 danseurs du Ballet de l'Opéra National de Bordeaux par Garrett Smith. Explications du chorégraphe :
Celestial fait référence au nom d'un royaume spirituel dans la théologie mormone. On pense que c'est un lieu spirituel après la mort. Je crois que tout le monde a un esprit qui vivra après la mort. C'est l'endroit que j'imagine qu'on crée sur scène quand on voit les danseurs. C'est un lieu sacré, de paix, de bonheur et de pureté où la famille et les amis sont réunis. J'ai choisi une belle musique chorale pour ce ballet. Ces morceaux de musique viennent tous des premiers temps de la musique tels que la Renaissance, le baroque et le médiéval. A l'origine ce ballet avait été créé en 2017 avec 2 mouvements distincts pour le Mariinsky Ballet. Je crée maintenant plus de mouvements pour prolonger ce ballet à Bordeaux, et aussi avec un plus grand nombre de danseurs. J'ai toujours imaginé Celestial avec un grand corps de danseurs sur scène vêtus de blanc.
Violon : extraits du répertoire
- Raymonda, pas de deux ; chorégraphie d’après Marius Petipa
- Raymonda, variation ; chorégraphie d’après Marius Petipa
- Raymonda, pas de cinq ; chorégraphie d’après Marius Petipa
- La Bayadère, pas de deux dit du « foulard » ; chorégraphie d’après Marius Petipa
- Sylvia, pas de deux ; chorégraphie d’après Louis Mérante
- Spartacus, pas de deux ; chorégraphie d’après Leonid Jacobson
Una Oda al tiempo
Mardi 29 décembre à 21.10 sur NoA
La Sevillane Maria Pages a fait du flamenco sa patrie poétique. Flamenco qu'elle considère comme comme un art vivant et contemporain, en perpétuelle évolution, en perpétuel respect des codes fondamentaux de la tradition.
Dans Una oda al tiempo, l'artiste, accompagnée sur scène par quatre bailaoras, quatre bailaores et sept musiciens explore sa mémoire flamenco et s'interroge sur la notion de temps.
Les quatre saisons d'une année sont parcourues à travers douze scènes, qui recréent autant de palos (styles) flamenco.
Le poète El Arbi El Harti est l'auteur des textes qui jalonnent le spectacle. La musique est une création originale, intégrant des éléments musicaux inspirés d'Igor Stravinsky, Tchaikovsky, Vivaldi ou encore Haëndel.