Pour dire au revoir à 2020, NoA a choisi une valeur refuge de la bonne humeur, le théâtre de boulevard, avec un sommet du genre : Le Canard à l'orange, enregistré au Théâtre de Paris.
Ecrite par le dramaturge écossais William Douglas-Home, cette pièce concentre tout le savoir-faire de cet auteur prolixe, figure de proue au XXe siècle des comédies légères à l'anglaise, empreintes de finesse, d'élégance aristocratique et d'humour typiquement britannique.
Deux heures de quiproquos, de portes qui claquent, de répliques qui fusent. Une comédie au rythme soutenu - comme pour chaque comédie réussie -, mise en scène par un authentique homme de théâtre : Nicolas Briançon.
Monter le Canard à l’orange de William Douglas Home dans la merveilleuse adaptation de Marc Gilbert Sauvajon, c’est tenter de renouer avec ce que la comédie de boulevard peut avoir de plus étincelant, de plus joyeux, de plus brillant. C’est plonger le spectateur dans un feu d’artifice d’esprit et de drôlerie. Nous rêvons tous de récupérer un jour l’être que nous aimons et qui s’éloigne. Mais qui pourrait le faire avec autant de jubilation que Hugh Preston ? Avec des délicatesses et des subtilités infinies, William Douglas Home et Marc Gilbert Sauvajon nous entraînent dans un tourbillon étourdissant auquel je rêve de rendre justice.
L'intrigue :
Hugh Preston est un animateur-vedette de télévision, marié depuis 15 ans à Liz qu’il trompe avec de nombreuses maîtresses. Un vendredi soir, Hugh apprend qu’elle a un amant.
Au pied du mur, elle avoue alors à Hugh, sa liaison avec un homme, avec qui elle compte partir le dimanche matin suivant.
Hugh offre à sa femme de prendre les torts à sa charge, et de se faire prendre en flagrant délit d’adultère, au domicile conjugal avec sa secrétaire, et invite l’amant à passer le week-end à la maison, afin de régler les questions du divorce. Liz refuse cette proposition qu’elle juge incongrue.
Mais lorsque Hugh lui avoue qu’il lui a tendu un piège et qu’il ne savait rien de sa liaison avec John Brownlow, Liz, piquée au vif, accepte pour montrer à Hugh à quel point son amant est mieux que lui.
La distribution :
Voici donc Liz Preston (Anne Charrier), Hugh Preston (Nicolas Briançon), John Brownlow (François Vincentelli), Patricia Forsyth, la secrétaire d'Hugh (Alice Dufour), Mme Gray, la gouvernante (Sophie Artur) et un canard récalcitrant, réunis pour un week-end au cours duquel Hugh, en joueur d’échecs qu’il est, va tout faire pour reconquérir sa reine.
Réalisation : Dominique Thiel
Coproduction : Bonne Pioche Télévision / Théâtre de la Michodière.